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Trois jours après le jury des experts, et quelques jours avant la remise du Prix, nous avons retrouvé notre jury d’élus de CE au Press Club de France pour leur délibération.
Avant de les laisser débattre, en toute liberté, Patrick Gobert et Jean Auroux leur ont fait part des interrogations soulevées par les « experts » : l’envie de croiser les deux jurys. Une idée qui a fait écho chez les élus, avec toutefois la crainte de manquer de temps… un sujet qui sera mis à l’ordre du jour de nos réflexions pour la deuxième édition.
Le premier tour de table, celui où chacun restituait ses impressions de lecture pour les 5 ouvrages, a été bien plus partagé que celui des experts. Ce qui avait plu aux uns avait déplu aux autres, et il aurait été impossible à ce moment de prendre un pari sur le gagnant.
Mais qu’ils faisaient plaisir à voir, à entendre ! Pour raconter leurs émotions à la lecture, pour partager leurs analyses pointues, leurs incompréhensions parfois, leur désir que la récompense accordée ait un vrai sens !
C’est probablement la question « Pourquoi élire un ouvrage ? » qui orienta la fin des réflexions.
« Pour que ça ne recommence pas, pour témoigner de ce qui se passe ».
Les plus « humoristiques », les plus légers, les moins dramatiques ont alors été écartés.
Entre le récit de Sihem Souid et celui de Vincent Talaouit, rien n’était joué, jusqu’au dernier bulletin de vote.
Finalement, c’est Vincent Talaouit qui l’a emporté. Malgré les questions qu’il avait soulevées. « Pourquoi est-il resté ? » « Comment un garçon aussi intelligent peut-il se faire prendre dans cet engrenage ? »
Probablement parce que ce qu’a vécu Vincent, de nombreux salariés le vivent, en ce moment même. Dans des entreprises différentes, ou dans la même. Et qu’il semblait essentiel, pour notre jury d’élus, de le faire savoir. Pour que chacun puisse témoigner, écouter, aider.
Alors qu’en les remerciant, nous avions soulevé le sérieux de leur travail, une des élue nous a répondu « Cet investissement peut avoir un effet positif sur les salariés, sur notre prise de conscience ».
Cette « petite phrase » me reste comme l’une des plus belles choses qui se soient dites dans les coulisses du prix.
Avant de les laisser débattre, en toute liberté, Patrick Gobert et Jean Auroux leur ont fait part des interrogations soulevées par les « experts » : l’envie de croiser les deux jurys. Une idée qui a fait écho chez les élus, avec toutefois la crainte de manquer de temps… un sujet qui sera mis à l’ordre du jour de nos réflexions pour la deuxième édition.
Le premier tour de table, celui où chacun restituait ses impressions de lecture pour les 5 ouvrages, a été bien plus partagé que celui des experts. Ce qui avait plu aux uns avait déplu aux autres, et il aurait été impossible à ce moment de prendre un pari sur le gagnant.
Mais qu’ils faisaient plaisir à voir, à entendre ! Pour raconter leurs émotions à la lecture, pour partager leurs analyses pointues, leurs incompréhensions parfois, leur désir que la récompense accordée ait un vrai sens !
C’est probablement la question « Pourquoi élire un ouvrage ? » qui orienta la fin des réflexions.
« Pour que ça ne recommence pas, pour témoigner de ce qui se passe ».
Les plus « humoristiques », les plus légers, les moins dramatiques ont alors été écartés.
Entre le récit de Sihem Souid et celui de Vincent Talaouit, rien n’était joué, jusqu’au dernier bulletin de vote.
Finalement, c’est Vincent Talaouit qui l’a emporté. Malgré les questions qu’il avait soulevées. « Pourquoi est-il resté ? » « Comment un garçon aussi intelligent peut-il se faire prendre dans cet engrenage ? »
Probablement parce que ce qu’a vécu Vincent, de nombreux salariés le vivent, en ce moment même. Dans des entreprises différentes, ou dans la même. Et qu’il semblait essentiel, pour notre jury d’élus, de le faire savoir. Pour que chacun puisse témoigner, écouter, aider.
Alors qu’en les remerciant, nous avions soulevé le sérieux de leur travail, une des élue nous a répondu « Cet investissement peut avoir un effet positif sur les salariés, sur notre prise de conscience ».
Cette « petite phrase » me reste comme l’une des plus belles choses qui se soient dites dans les coulisses du prix.
Rédigé par Le Toit Citoyen le Vendredi 23 Septembre 2011 à 09:52
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