" Un ouvrage d'histoire se lisant comme un roman..." Sonia Schaeffer, jurée.
Peut-on imaginer deux univers plus opposés que ceux de la banque et de l’utopie ? Pourtant, ce qui sépare l’idéal du concret se résume souvent au même mot : argent. Et c’est lorsque les pionniers de la coopération de production, mus par la volonté un peu folle de rendre l’économie plus humaine au coeur de la société capitaliste, prirent conscience qu’il leur fallait eux aussi se doter d’instruments financiers à la hauteur de leurs ambitions que se mit en marche un processus dont le Crédit Coopératif est aujourd’hui l’héritier.
C’est à la découverte de cette épopée plus que centenaire que l’historien Michel Dreyfus nous convie à travers ce livre passionnant. Démarrant logiquement son propos en 1893, date de création de la Banque coopérative des associations ouvrières de production, laquelle fusionnera en 1969 avec la Caisse Centrale de Crédit Coopératif née en 1938, il nous fait découvrir les nombreuses étapes ayant jalonné la vie d’une banque solidaire dont nous mesurons aujourd’hui, plus encore qu’hier, l’utilité en ces temps de faillite de la finance sans éthique.
Désireux de ne pas écrire une histoire in vitro, l’auteur adopte une démarche consistant à maintenir le cap de son récit sans jamais déconnecter son objet d’un contexte aux dimensions multiples. Menée jusqu’à sa période la plus contemporaine, cette histoire au long cours sait également saisir l’une des évolutions majeures de ces dernières décennies : l’ouverture de la banque coopérative à d’autres secteurs de l’économie sociale puis de l’économie sociale et solidaire, avec en particulier le rôle décisif qu’elle joue aujourd’hui dans le champ associatif.
Le tour de force réalisé à travers cet ouvrage réside donc dans la capacité de son auteur à rendre accessible à tous une histoire aussi complexe que méconnue, et ce faisant d’éclairer tout un pan de cette économie sociale et solidaire placée sous le feu des projecteurs depuis qu’un ministère délégué a été inauguré pour elle en mai 2012.
C’est à la découverte de cette épopée plus que centenaire que l’historien Michel Dreyfus nous convie à travers ce livre passionnant. Démarrant logiquement son propos en 1893, date de création de la Banque coopérative des associations ouvrières de production, laquelle fusionnera en 1969 avec la Caisse Centrale de Crédit Coopératif née en 1938, il nous fait découvrir les nombreuses étapes ayant jalonné la vie d’une banque solidaire dont nous mesurons aujourd’hui, plus encore qu’hier, l’utilité en ces temps de faillite de la finance sans éthique.
Désireux de ne pas écrire une histoire in vitro, l’auteur adopte une démarche consistant à maintenir le cap de son récit sans jamais déconnecter son objet d’un contexte aux dimensions multiples. Menée jusqu’à sa période la plus contemporaine, cette histoire au long cours sait également saisir l’une des évolutions majeures de ces dernières décennies : l’ouverture de la banque coopérative à d’autres secteurs de l’économie sociale puis de l’économie sociale et solidaire, avec en particulier le rôle décisif qu’elle joue aujourd’hui dans le champ associatif.
Le tour de force réalisé à travers cet ouvrage réside donc dans la capacité de son auteur à rendre accessible à tous une histoire aussi complexe que méconnue, et ce faisant d’éclairer tout un pan de cette économie sociale et solidaire placée sous le feu des projecteurs depuis qu’un ministère délégué a été inauguré pour elle en mai 2012.
Rédigé par Le Toit Citoyen le Mardi 30 Septembre 2014 à 15:30
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Le président du Jury, Claude Alphandéry, remet la toile peinte pour l'occasion par le peintre TibaÏ. Ce portrait de Victor Hugo est l’œuvre du peintre-illustrateur Thierry Bailly, souvent présent aux Journées Citoyennes. Un artiste rare, plein de talent, militant, bien raccord avec les valeurs du Club !
Le parcours de Tibaï est absolument atypique mais c’est plus que normal pour un artiste aussi original. Privilégiant un compte en vie plutôt qu’un compte en banque, il se promène depuis des années au hasard des inspirations.
Son œuvre est inclassable, en tout cas pour l’instant car depuis son installation dans un des 180 ateliers de « Montmartre aux Artistes », la plus grande cité d’artistes d’Europe abrité derrière la façade « arts décos » de la rue Ordener, Tibaï y a rejoint un cercle de créateurs de talent, une marque de fabrique...
Depuis plus de 70 ans, s’y côtoient peintres, sculpteurs, photographes, écrivains, comédiens, musiciens, etc..., pour un mélange d’art absolument unique.
Le parcours de Tibaï est absolument atypique mais c’est plus que normal pour un artiste aussi original. Privilégiant un compte en vie plutôt qu’un compte en banque, il se promène depuis des années au hasard des inspirations.
Son œuvre est inclassable, en tout cas pour l’instant car depuis son installation dans un des 180 ateliers de « Montmartre aux Artistes », la plus grande cité d’artistes d’Europe abrité derrière la façade « arts décos » de la rue Ordener, Tibaï y a rejoint un cercle de créateurs de talent, une marque de fabrique...
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