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Revenons donc, si je ne vous ai pas perdu, aux réunions des jurés. D’abord nous avons dû les choisir et surtout les convaincre. Mais ce fut un plaisir car peu de personnes refusèrent. Dans le jury « Experts », le nom de Jean Auroux m’est apparu naturellement. En tant qu’ancien ministre du Travail, le premier de l’ère Mitterrand, et auteur des lois éponymes qui marquèrent l’histoire du droit du travail, sa participation en tant que président s’imposait. Et son parrainage du Toit Citoyen depuis sa création rendait facile ce choix. Seul le délai que chacun des membres eut raison d’ailleurs de souligner, pouvait être un frein. Il l’exprima mais son entrain l’emporta et sa fierté me toucha.
J’ai une profonde admiration pour Jean Auroux qui "ne se la raconte pas" comme on dit aujourd’hui et qui est toujours disponible lorsqu’il s’agit de parler de social dans les entreprises. Depuis un jour de juin 2005 où Nelly Cohen, dirigeante de l’époque à La Clé (organisme de formation pour les élus de CE) le contacta pour parrainer les 60 ans des CE au Futuroscope, événement que j’animais, et qu’il exprima son bonheur d’y participer (j’ai le souvenir d’un homme heureux de revenir sur le devant de la scène...qu’il n’a plus quittée depuis...), Jean est devenu pour nous tous, les « spécialistes » du CE, une espèce de chef de famille...
Ecrire sur lui mérite plus qu’un paragraphe, si long soit-il et nous imaginons ensemble, depuis déjà trois ans, écrire un livre d’entretiens. J’espère que nous réaliserons ce projet. Il vous permettrait d’encore mieux connaitre ce personnage politique atypique, militant et fidèle à des valeurs dont beaucoup devraient s’inspirer aujourd’hui.
Autour de lui et pour former un « noyau dur », quatre personnes s’imposèrent. Fabienne Godet, Marie Pezé, Pierre-Louis Basse et Bernard Vivier. La première, psychologue du travail devenue cinéaste, avait bouleversé le public du Toit Citoyen deux fois : en 2006 pour la présentation de son film « Sauf le respect que je vous dois », un long métrage à la distribution merveilleuse (le dernier film de Marion Cotillard avant la Môme qui fit décoller sa carrière...) avec entre autres Olivier Gourmet, Julie Depardieu et Dominique Blanc, sur le thème du suicide au travail. Une première en France et un film remarquable de précision et d’émotion, et en 2009 pour son documentaire sur l’ancien braqueur et roi de l’évasion Michel Vaujour « Ne me libérez pas, je m’en charge », un documentaire unique sur un homme unique... Ces deux complices...au sens noble du terme ont longtemps laissé leur empreinte à la tribune du Toit Citoyen...
Quand on connait un peu Fabienne Godet, on se doute que cette passionnée n’a pas une seule seconde à elle et que si jamais le crédit du temps s’affiche, elle en profitera encore pour réfléchir, écrire, créer, filmer.... Son refus n’avait pas besoin de justification tant la douceur et l’amitié de sa voix sont d’une persuasion extrême. Ses regrets finirent notre conversation et elle repartit à l’écriture de son prochain film. Elle a suivi l’histoire du prix de près et s’est réjoui de sa réussite...
Marie Pezé, psychosomaticienne et créatrice de la première consultation sur la souffrance au travail, est aussi une femme d’exception. Elle a participé à la tribune du Toit Citoyen à un cycle sur la souffrance au travail où son expertise a été unanimement reconnue. Lors de la dédicace de son dernier livre, je n’avais jamais vu un tel engouement, une telle admiration... Il faut dire que tout ce que dit Marie Pezé est simple et tout le monde comprend... Tout ce que décrit Marie Pezé est sensible et tout le monde le ressent... Tout ce que propose Marie Pezé est implacable de vérité et tout le monde applaudit...
Marie n’a pas demandé de délai de réflexion, elle a dit oui tout de suite et m’a remercié de l’avoir choisie, comme si c’était elle qui devait dire merci.... Pour tous ceux qui l’ont rencontrée depuis ou avant, Marie Pezé est un rayon de soleil qui transperce la douleur des gens et les apaise. Et quand on connait son histoire actuelle, c’est encore plus remarquable....
Pour les deux derniers de ce premier cercle, c’était facile. Je venais de les écouter sur Europe 1 où Pierre-Louis anime une émission quotidienne « Bienvenue chez Basse ». Je dis Pierre-Louis car une amitié nous lie au travers du football, de la côte atlantique, de la littérature et surtout d’une manière militante de pratiquer le journalisme. C’est lui qui a mis sous les projecteurs, Bernard Vivier, directeur de l’Institut Supérieur du Travail. Cet homme est rare, c’est le Monsieur « relations sociales » en France. Il n’a pas manqué un congrès de toutes les centrales syndicales sur notre territoire depuis 40 ans... C’est l’historien du syndicalisme, un homme de terrain et de contenu. Un homme engagé et un homme ouvert sur le monde. Un homme comme on aime en rencontrer car lorsqu’on les quitte, on se sent plus intelligent qu’en arrivant....
Je l’avais déjà contacté pour une intervention à la création de notre club mais il avait refusé poliment tout en me donnant des conseils avisés. Ces souvenirs le firent sourire et lui aussi ne tergiversa pas longtemps pour donner son accord. La présence des premiers jurés lui convenait ainsi que ma façon de gérer le prix.... Il l’exprima et sa confiance me toucha profondément. Il jouait déjà à fond son rôle et proposait. Quand je quittai la rue Edmond Valentin, j’avais envie de sauter comme un jeune acteur qui vient de décrocher un premier rôle...
Pierre-Louis Basse a encore tout du jeune premier. La fraicheur, le charme, le talent même si sa voix est celle d’un maître.... Elle a roulé sa bosse, sa passion et ses intonations inégalables depuis des lustres qui, sans être des lampes de poste à galène, sont les gages d’une longévité due à l’exigence et au respect de soi et des autres... Nous avions dîné ensemble lors de l’été 2009 avec Olivier Khatchikian, avocat en droit du travail et Yazid Chir, président de Nos Quartiers ont des Talents, membre de la HALDE et du Haut Conseil à l’Intégration. Nos points communs étaient une source de plaisir et ce repas fut un feu d’artifice sans artifices... Le début d’un complot du bien !
En recrutant Pierre-Louis, je recrutai deux jurés de plus. Vous le sentiez venir, non ?...
J’ai une profonde admiration pour Jean Auroux qui "ne se la raconte pas" comme on dit aujourd’hui et qui est toujours disponible lorsqu’il s’agit de parler de social dans les entreprises. Depuis un jour de juin 2005 où Nelly Cohen, dirigeante de l’époque à La Clé (organisme de formation pour les élus de CE) le contacta pour parrainer les 60 ans des CE au Futuroscope, événement que j’animais, et qu’il exprima son bonheur d’y participer (j’ai le souvenir d’un homme heureux de revenir sur le devant de la scène...qu’il n’a plus quittée depuis...), Jean est devenu pour nous tous, les « spécialistes » du CE, une espèce de chef de famille...
Ecrire sur lui mérite plus qu’un paragraphe, si long soit-il et nous imaginons ensemble, depuis déjà trois ans, écrire un livre d’entretiens. J’espère que nous réaliserons ce projet. Il vous permettrait d’encore mieux connaitre ce personnage politique atypique, militant et fidèle à des valeurs dont beaucoup devraient s’inspirer aujourd’hui.
Autour de lui et pour former un « noyau dur », quatre personnes s’imposèrent. Fabienne Godet, Marie Pezé, Pierre-Louis Basse et Bernard Vivier. La première, psychologue du travail devenue cinéaste, avait bouleversé le public du Toit Citoyen deux fois : en 2006 pour la présentation de son film « Sauf le respect que je vous dois », un long métrage à la distribution merveilleuse (le dernier film de Marion Cotillard avant la Môme qui fit décoller sa carrière...) avec entre autres Olivier Gourmet, Julie Depardieu et Dominique Blanc, sur le thème du suicide au travail. Une première en France et un film remarquable de précision et d’émotion, et en 2009 pour son documentaire sur l’ancien braqueur et roi de l’évasion Michel Vaujour « Ne me libérez pas, je m’en charge », un documentaire unique sur un homme unique... Ces deux complices...au sens noble du terme ont longtemps laissé leur empreinte à la tribune du Toit Citoyen...
Quand on connait un peu Fabienne Godet, on se doute que cette passionnée n’a pas une seule seconde à elle et que si jamais le crédit du temps s’affiche, elle en profitera encore pour réfléchir, écrire, créer, filmer.... Son refus n’avait pas besoin de justification tant la douceur et l’amitié de sa voix sont d’une persuasion extrême. Ses regrets finirent notre conversation et elle repartit à l’écriture de son prochain film. Elle a suivi l’histoire du prix de près et s’est réjoui de sa réussite...
Marie Pezé, psychosomaticienne et créatrice de la première consultation sur la souffrance au travail, est aussi une femme d’exception. Elle a participé à la tribune du Toit Citoyen à un cycle sur la souffrance au travail où son expertise a été unanimement reconnue. Lors de la dédicace de son dernier livre, je n’avais jamais vu un tel engouement, une telle admiration... Il faut dire que tout ce que dit Marie Pezé est simple et tout le monde comprend... Tout ce que décrit Marie Pezé est sensible et tout le monde le ressent... Tout ce que propose Marie Pezé est implacable de vérité et tout le monde applaudit...
Marie n’a pas demandé de délai de réflexion, elle a dit oui tout de suite et m’a remercié de l’avoir choisie, comme si c’était elle qui devait dire merci.... Pour tous ceux qui l’ont rencontrée depuis ou avant, Marie Pezé est un rayon de soleil qui transperce la douleur des gens et les apaise. Et quand on connait son histoire actuelle, c’est encore plus remarquable....
Pour les deux derniers de ce premier cercle, c’était facile. Je venais de les écouter sur Europe 1 où Pierre-Louis anime une émission quotidienne « Bienvenue chez Basse ». Je dis Pierre-Louis car une amitié nous lie au travers du football, de la côte atlantique, de la littérature et surtout d’une manière militante de pratiquer le journalisme. C’est lui qui a mis sous les projecteurs, Bernard Vivier, directeur de l’Institut Supérieur du Travail. Cet homme est rare, c’est le Monsieur « relations sociales » en France. Il n’a pas manqué un congrès de toutes les centrales syndicales sur notre territoire depuis 40 ans... C’est l’historien du syndicalisme, un homme de terrain et de contenu. Un homme engagé et un homme ouvert sur le monde. Un homme comme on aime en rencontrer car lorsqu’on les quitte, on se sent plus intelligent qu’en arrivant....
Je l’avais déjà contacté pour une intervention à la création de notre club mais il avait refusé poliment tout en me donnant des conseils avisés. Ces souvenirs le firent sourire et lui aussi ne tergiversa pas longtemps pour donner son accord. La présence des premiers jurés lui convenait ainsi que ma façon de gérer le prix.... Il l’exprima et sa confiance me toucha profondément. Il jouait déjà à fond son rôle et proposait. Quand je quittai la rue Edmond Valentin, j’avais envie de sauter comme un jeune acteur qui vient de décrocher un premier rôle...
Pierre-Louis Basse a encore tout du jeune premier. La fraicheur, le charme, le talent même si sa voix est celle d’un maître.... Elle a roulé sa bosse, sa passion et ses intonations inégalables depuis des lustres qui, sans être des lampes de poste à galène, sont les gages d’une longévité due à l’exigence et au respect de soi et des autres... Nous avions dîné ensemble lors de l’été 2009 avec Olivier Khatchikian, avocat en droit du travail et Yazid Chir, président de Nos Quartiers ont des Talents, membre de la HALDE et du Haut Conseil à l’Intégration. Nos points communs étaient une source de plaisir et ce repas fut un feu d’artifice sans artifices... Le début d’un complot du bien !
En recrutant Pierre-Louis, je recrutai deux jurés de plus. Vous le sentiez venir, non ?...
Rédigé par Le Toit Citoyen le Jeudi 10 Mars 2011 à 11:10
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Commentaires (0)
Il ne me restait plus qu’à doser ma participation pour enrichir au coup par coup cette équipe faite pour gagner....
On nous interroge souvent sur la manière dont s’est passé le vote. Je vois bien le doute qui transpire autour de ce genre de questions. Pour avoir personnellement participé au Jury d’un prix littéraire pendant quelques années, je ne voulais pas tomber dans le piège et me retrouver à faire aux autres ce que je ne voulais pas subir, c’est-à-dire, fausser le vote en choisissant le lauréat avant... Rapidement, construit autour d’un président à la double voix en cas « d’urgence » au-dessus de tous soupçons, nous décidâmes d’un vote à bulletin secret et d’un règlement permettant plusieurs tours... Avant d’aller plus loin dans la description, souvenons nous ce qu’on appelle en jargon professionnel, le brief de départ....
1- Contexte :
Le Toit Citoyen co-organise depuis 3 ans avec l’association X le prix Y.... Le Toit de la Grande Arche, siège du Club des CE, était « raccord » avec l’événement.
Le Toit Citoyen reçoit pendant ses Journées Citoyennes des personnalités. Jamais ce Prix ne l’a aidé à faire venir ce genre d’invité. Le parrainage de ce prix correspondait aux valeurs défendues par le Club. Aujourd’hui le Toit de la Grande Arche est fermé et il n’y a plus de valeur ajoutée à continuer d’autant plus que le Prix a évolué dans une sphère uniquement relationnelle et sert en fait les intérêts du président de l’association qui agit en électron libre, au détriment de la réputation du Toit Citoyen...
Le Toit Citoyen fournissait l’espace, les techniciens, une partie du contenu, prenait en charge l’animation de la soirée et donnait une subvention de 1000 € prise sur le Fonds de Solidarité du Club.
Le Club avec l’appui de Tir Groupé, filiale de Sodexo Solutions de Motivation France, entreprise citoyenne, travaille depuis longtemps sur les problématiques de souffrance au travail, de suicide, de qualité de vie, de télétravail, de mobilités forcées, de l’employabilité des séniors, de l’intégration des personnes handicapées, etc... Le tout dans un souci de faire avancer un dialogue social mieux adapté à son époque, tout en protégeant les salariés. Un des leitmotive du Toit Citoyen est que notre société doit changer son rapport au travail au risque d’aller au devant de graves désillusions qui sont déjà en marche... Beaucoup de grands groupes s’interrogent sur cette problématique...
Le souhait du Toit Citoyen est d’organiser son propre prix sur cette thématique du monde du Travail...
Cette dernière phrase est simple comme à la fin de chaque brief idéal. Celui-ci comportait évidemment plusieurs points. J’ai souhaité vous faire partager celui du contexte qui portait, à cet instant, le fond du projet. Les formes ne seraient que des conséquences....
On nous interroge souvent sur la manière dont s’est passé le vote. Je vois bien le doute qui transpire autour de ce genre de questions. Pour avoir personnellement participé au Jury d’un prix littéraire pendant quelques années, je ne voulais pas tomber dans le piège et me retrouver à faire aux autres ce que je ne voulais pas subir, c’est-à-dire, fausser le vote en choisissant le lauréat avant... Rapidement, construit autour d’un président à la double voix en cas « d’urgence » au-dessus de tous soupçons, nous décidâmes d’un vote à bulletin secret et d’un règlement permettant plusieurs tours... Avant d’aller plus loin dans la description, souvenons nous ce qu’on appelle en jargon professionnel, le brief de départ....
1- Contexte :
Le Toit Citoyen co-organise depuis 3 ans avec l’association X le prix Y.... Le Toit de la Grande Arche, siège du Club des CE, était « raccord » avec l’événement.
Le Toit Citoyen reçoit pendant ses Journées Citoyennes des personnalités. Jamais ce Prix ne l’a aidé à faire venir ce genre d’invité. Le parrainage de ce prix correspondait aux valeurs défendues par le Club. Aujourd’hui le Toit de la Grande Arche est fermé et il n’y a plus de valeur ajoutée à continuer d’autant plus que le Prix a évolué dans une sphère uniquement relationnelle et sert en fait les intérêts du président de l’association qui agit en électron libre, au détriment de la réputation du Toit Citoyen...
Le Toit Citoyen fournissait l’espace, les techniciens, une partie du contenu, prenait en charge l’animation de la soirée et donnait une subvention de 1000 € prise sur le Fonds de Solidarité du Club.
Le Club avec l’appui de Tir Groupé, filiale de Sodexo Solutions de Motivation France, entreprise citoyenne, travaille depuis longtemps sur les problématiques de souffrance au travail, de suicide, de qualité de vie, de télétravail, de mobilités forcées, de l’employabilité des séniors, de l’intégration des personnes handicapées, etc... Le tout dans un souci de faire avancer un dialogue social mieux adapté à son époque, tout en protégeant les salariés. Un des leitmotive du Toit Citoyen est que notre société doit changer son rapport au travail au risque d’aller au devant de graves désillusions qui sont déjà en marche... Beaucoup de grands groupes s’interrogent sur cette problématique...
Le souhait du Toit Citoyen est d’organiser son propre prix sur cette thématique du monde du Travail...
Cette dernière phrase est simple comme à la fin de chaque brief idéal. Celui-ci comportait évidemment plusieurs points. J’ai souhaité vous faire partager celui du contexte qui portait, à cet instant, le fond du projet. Les formes ne seraient que des conséquences....
Episode 1 : la Genèse du Prix !
Le premier Prix du Meilleur Ouvrage sur le Monde du Travail n’est plus un rêve, ni un projet... Il vient d’être décerné.
Lorsque vous travaillez sur ce genre d’idée pendant plusieurs mois, des petits mois...car le délai de cette première édition était court, rien ne vous arrête tellement le projet est exaltant.
Décider qu’il y aura deux catégories. Arrêter une date et construire un rétro planning. Trouver un lieu à la hauteur de l’événement. Choisir les Jurés et surtout obtenir leur accord. Piloter la sélection des ouvrages. Convaincre les éditeurs de vous envoyer 12 livres...en urgence. Les transmettre à chaque Jury. Imaginer un logo. Réfléchir à d’éventuels partenariats. Trouver des relais de communication. Faire et défaire un budget. Penser à un trophée. Décider d’un nom. Et puis...l’annoncer !
Lorsque nous avons communiqué officiellement, c’était un jour de manifestation nationale contre le projet des retraites et le Comptoir Général, lieu d’occupation des adhérents du Toit Citoyen, sonnait un peu creux. L’information emballa la soixantaine de participants. Leurs regards et leurs réactions furent pour nous trois (Anne, chargée de la communication du projet et Vanessa fondatrice de l’agence Parangone qui nous accompagnait pour cette réalisation – nous étions son premier client...) la plus belle des motivations. Le Prix était parti et bientôt il ne nous appartiendrait plus....
Entre le 19 octobre et le 1er février et surtout entre le 23 novembre, jour de remise des livres aux jurés (5 ouvrages à lire) et le 25 janvier, premier déjeuner du Jury « Catégorie Experts », nous avons défié le temps qui a rétréci comme une peau de chagrin face à notre joie quotidienne et grandissante.... Dans le rétroviseur de ce premier Prix, il y a donc un chemin plein d’émotions.
En passant par les bonnes nouvelles, les refus, les réponses en attente, les surprises, les critiques, les félicitations, les doutes, les certitudes, les questions, les fausses bonnes idées, notre confiance s’est construite sans jamais s’altérer.... Mais se désaltérer régulièrement à la source des nombreux témoignages d’encouragements a été notre force. Nous avons vite su que nous étions dans le vrai et que ce Prix était attendu.... L’attente de ceux qui s’étaient retrouvés dans cette création pouvait commencer. Et elle était proportionnelle à la quantité de challenges auxquelles nous allions nous mesurer...
Une fois que vous avez lancé l’information et surtout quand vous avez donné une date précise pour la remise du Prix, vous vous mettez le dos au mur. Vous ne pouvez plus reculer. La machine est en route et c’est une formidable machine à gagner, celle que vous avez inventée de toutes pièces sans imaginer une seule seconde perdre la partie. Jusqu’au jour de l’événement, vous êtes tendu à la réussite de l’idée. Rien ne vous arrête, rien ne vous dévie de votre direction, de votre ligne. Car il s’agit bien d’une ligne directrice, d’un axe pourvu de sens qui « tutorise » le projet dans son ensemble. Cette ligne qu’on peut appeler « éditoriale » nous a porté vers le haut et a structuré notre travail.
Avoir choisi une agence conseil en communication responsable et surtout avoir choisi une créatrice d’entreprise, un regard neuf, nous a aidé à savoir ce que l’on voulait, à voir l’invisible et à mettre des mots là où d’autres maux...auraient pu nous faire échouer. Son travail de fond, de la synthèse à l’accompagnement, de la création à la réalisation, du conseil à la mise en cause, a contribué au succès de l’aventure... En relais permanent et en osmose progressive, avec des allez-retours quotidiens, les deux collaboratrices du projet ont fait d’un duo improbable, une équipe probante...
(à suivre)
Lorsque vous travaillez sur ce genre d’idée pendant plusieurs mois, des petits mois...car le délai de cette première édition était court, rien ne vous arrête tellement le projet est exaltant.
Décider qu’il y aura deux catégories. Arrêter une date et construire un rétro planning. Trouver un lieu à la hauteur de l’événement. Choisir les Jurés et surtout obtenir leur accord. Piloter la sélection des ouvrages. Convaincre les éditeurs de vous envoyer 12 livres...en urgence. Les transmettre à chaque Jury. Imaginer un logo. Réfléchir à d’éventuels partenariats. Trouver des relais de communication. Faire et défaire un budget. Penser à un trophée. Décider d’un nom. Et puis...l’annoncer !
Lorsque nous avons communiqué officiellement, c’était un jour de manifestation nationale contre le projet des retraites et le Comptoir Général, lieu d’occupation des adhérents du Toit Citoyen, sonnait un peu creux. L’information emballa la soixantaine de participants. Leurs regards et leurs réactions furent pour nous trois (Anne, chargée de la communication du projet et Vanessa fondatrice de l’agence Parangone qui nous accompagnait pour cette réalisation – nous étions son premier client...) la plus belle des motivations. Le Prix était parti et bientôt il ne nous appartiendrait plus....
Entre le 19 octobre et le 1er février et surtout entre le 23 novembre, jour de remise des livres aux jurés (5 ouvrages à lire) et le 25 janvier, premier déjeuner du Jury « Catégorie Experts », nous avons défié le temps qui a rétréci comme une peau de chagrin face à notre joie quotidienne et grandissante.... Dans le rétroviseur de ce premier Prix, il y a donc un chemin plein d’émotions.
En passant par les bonnes nouvelles, les refus, les réponses en attente, les surprises, les critiques, les félicitations, les doutes, les certitudes, les questions, les fausses bonnes idées, notre confiance s’est construite sans jamais s’altérer.... Mais se désaltérer régulièrement à la source des nombreux témoignages d’encouragements a été notre force. Nous avons vite su que nous étions dans le vrai et que ce Prix était attendu.... L’attente de ceux qui s’étaient retrouvés dans cette création pouvait commencer. Et elle était proportionnelle à la quantité de challenges auxquelles nous allions nous mesurer...
Une fois que vous avez lancé l’information et surtout quand vous avez donné une date précise pour la remise du Prix, vous vous mettez le dos au mur. Vous ne pouvez plus reculer. La machine est en route et c’est une formidable machine à gagner, celle que vous avez inventée de toutes pièces sans imaginer une seule seconde perdre la partie. Jusqu’au jour de l’événement, vous êtes tendu à la réussite de l’idée. Rien ne vous arrête, rien ne vous dévie de votre direction, de votre ligne. Car il s’agit bien d’une ligne directrice, d’un axe pourvu de sens qui « tutorise » le projet dans son ensemble. Cette ligne qu’on peut appeler « éditoriale » nous a porté vers le haut et a structuré notre travail.
Avoir choisi une agence conseil en communication responsable et surtout avoir choisi une créatrice d’entreprise, un regard neuf, nous a aidé à savoir ce que l’on voulait, à voir l’invisible et à mettre des mots là où d’autres maux...auraient pu nous faire échouer. Son travail de fond, de la synthèse à l’accompagnement, de la création à la réalisation, du conseil à la mise en cause, a contribué au succès de l’aventure... En relais permanent et en osmose progressive, avec des allez-retours quotidiens, les deux collaboratrices du projet ont fait d’un duo improbable, une équipe probante...
(à suivre)