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Le 28 février dernier, nous avions choisi le Procope pour le déjeuner du Jury. Parce qu’il abrite beaucoup de délibérations de prix littéraires et que nous avions décidé d’entrer dans la cour des grands en suivant des traces illustres… Et puis parce que le Procope est le plus vieux restaurant de Paris. S’asseoir à la table où se sont installés des personnages historiques, les plus grands auteurs français, les philosophes les plus célèbres, les politiques d’un autre temps, ça donne des ailes…
Le Procope, fondé en 1686 par l’italien Francesco Procopio Dei Coltelli est une institution... Débiteur de café et de spiritueux à l’origine, transformé depuis en restaurant prestigieux, il est toujours aussi prisé par de nombreuses célébrités et personnalités du monde politique, littéraire ou artistique.
Il est ainsi devenu un restaurant réputé du 6ième arrondissement, rue de l’Ancienne Comédie, à deux pas du boulevard St Germain. Les éléments de décoration sont des vestiges du 17ème et du 18ème siècle comme le bicorne de Napoléon ayant servi au règlement de ses dettes, des diplômes d’époque, des traités… L’ambiance cosy du Procope fut notamment appréciée par de nombreuses célébrités et personnalités. Danton, Robespierre, Voltaire, Diderot ou Rousseau avaient leurs habitudes dans l’établissement…
Le plus vieux café de Paris est devenu aujourd’hui le lieu de rendez-vous des Arts et des Lettres, où se déguste une cuisine française traditionnelle et surprenante en terme de rapport qualité-prix. Avant de décider d’y réserver un salon pour notre Prix, je tendais le dos en imaginant l’adition finale mais telle ne fut pas notre surprise de découvrir une gamme de prix « pas plus chère qu’ailleurs » comme dirait un provincial en quête d’émotions parisiennes…
Même pour les parisiens qui composent en majorité notre jury, la surprise fut à la hauteur de la qualité des débats. Autant la décision fut sans équivoque pour la catégorie « Salariés », autant elle fut animée, voire acharnée pour la catégorie « Experts ». Un second tour passionné vit de nombreux jurés monter au créneau pour défendre leur choix. L’un d’entre eux démissionna à l’annonce des résultats au grand regret du président Jean Auroux. Un vent unanime de tolérance et de sagesse balaya alors le salon Marat où nous étions installés !
Nous avions évité le bain de…sans avis, et chaque juré pouvait repartir avec l’impression du devoir accompli en ayant participé à un débat hautement démocratique ! La satisfaction était visible sur tous les visages. La discussion continua pour les moins pressés…
Chacun y allait de son couplet pour continuer à développer ses arguments exprimés lors du dernier tour de table consacré aux critiques et aux suggestions destinées à améliorer le Prix, que ce soit par exemple les sélections tout au long de l’année ou la nomination finale des ouvrages retenus…
L’an passé à la même époque, ce tour de table avait été unanime, entre autres, pour ne plus faire deux déjeuners, un par catégorie, mais de rassembler tous les jurés autour de la même table. Nous venions d’en vivre la réalisation et le sentiment de plaisir partagé attestait de la bonne santé de notre organisation !
Un seul regret nous laissait tristes sur le trottoir du Procope. Le temps était trop vite passé. Comme depuis 1686 !
Le Procope, fondé en 1686 par l’italien Francesco Procopio Dei Coltelli est une institution... Débiteur de café et de spiritueux à l’origine, transformé depuis en restaurant prestigieux, il est toujours aussi prisé par de nombreuses célébrités et personnalités du monde politique, littéraire ou artistique.
Il est ainsi devenu un restaurant réputé du 6ième arrondissement, rue de l’Ancienne Comédie, à deux pas du boulevard St Germain. Les éléments de décoration sont des vestiges du 17ème et du 18ème siècle comme le bicorne de Napoléon ayant servi au règlement de ses dettes, des diplômes d’époque, des traités… L’ambiance cosy du Procope fut notamment appréciée par de nombreuses célébrités et personnalités. Danton, Robespierre, Voltaire, Diderot ou Rousseau avaient leurs habitudes dans l’établissement…
Le plus vieux café de Paris est devenu aujourd’hui le lieu de rendez-vous des Arts et des Lettres, où se déguste une cuisine française traditionnelle et surprenante en terme de rapport qualité-prix. Avant de décider d’y réserver un salon pour notre Prix, je tendais le dos en imaginant l’adition finale mais telle ne fut pas notre surprise de découvrir une gamme de prix « pas plus chère qu’ailleurs » comme dirait un provincial en quête d’émotions parisiennes…
Même pour les parisiens qui composent en majorité notre jury, la surprise fut à la hauteur de la qualité des débats. Autant la décision fut sans équivoque pour la catégorie « Salariés », autant elle fut animée, voire acharnée pour la catégorie « Experts ». Un second tour passionné vit de nombreux jurés monter au créneau pour défendre leur choix. L’un d’entre eux démissionna à l’annonce des résultats au grand regret du président Jean Auroux. Un vent unanime de tolérance et de sagesse balaya alors le salon Marat où nous étions installés !
Nous avions évité le bain de…sans avis, et chaque juré pouvait repartir avec l’impression du devoir accompli en ayant participé à un débat hautement démocratique ! La satisfaction était visible sur tous les visages. La discussion continua pour les moins pressés…
Chacun y allait de son couplet pour continuer à développer ses arguments exprimés lors du dernier tour de table consacré aux critiques et aux suggestions destinées à améliorer le Prix, que ce soit par exemple les sélections tout au long de l’année ou la nomination finale des ouvrages retenus…
L’an passé à la même époque, ce tour de table avait été unanime, entre autres, pour ne plus faire deux déjeuners, un par catégorie, mais de rassembler tous les jurés autour de la même table. Nous venions d’en vivre la réalisation et le sentiment de plaisir partagé attestait de la bonne santé de notre organisation !
Un seul regret nous laissait tristes sur le trottoir du Procope. Le temps était trop vite passé. Comme depuis 1686 !
Rédigé par Le Toit Citoyen le Mercredi 28 Mars 2012 à 10:15
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