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En l'honneur de la fête du travail le 1er Mai, Marie Pezé, responsable du réseau Souffrance et
Travail, et co-auteur avec Rachel Saada et Nicolas Sandret de "Travailler à Armes Egales" (paru le
22 Avril aux éditions Pearson), a le plaisir d'annoncer le lancement officiel du site:
www.souffrance-et-travail.com
Souffrance et Travail, créé par une équipe de psychothérapeutes, avocats, médecins du
travail, médecins généralistes et autres spécialistes du travail, vise un public très large de
par son contenu dynamique et pragmatique consacré à la prise en charge des salariés se
sentant en situation de souffrance au travail :
- Les guides pratiques qui s'adressent à tous les acteurs du travail : travailleurs, acteurs dans
l'entreprise, médecins du travail, professionnels de santé, et bientôt les professions juridiques. Ces
guides sont conçus pour comprendre les ressorts de la Souffrance au Travail et guider dans les
démarches à suivre pour la combattre.
- Des infos utiles telles que des réponses aux grandes questions, des liens, des modèles de
lettres, les textes de loi importants, et les listes des consultations Souffrance et Travail, des
consultations de pathologie professionnelle, des centres anti-douleur, des experts CHS-CT… etc
- Un Magazine, rédigé régulièrement par nos experts, dont les articles touchent aux maintes
facettes du travail et sont accessibles à tous. Des revues de presse sont incluses, portant sur les
évènements de l'actualité déterminants sur le sujet du travail.
- Des vidéos, incluant des interviews avec des acteurs éminents du travail, des extraits de films et
documentaires, et notre série exclusive "Les Pros Vous Répondent", qui encourage les lecteurs à
nous envoyer des questions auxquelles nous répondront par vidéo lors des meetings mensuels de
la rédaction.
- Un forum, pour que nos visiteurs puissent raconter librement leurs histoires, s'écouter,
s'entraider, se poser des questions, et créer une communauté autour d'un problème dont la
solitude est le symptôme essentiel.
- Une boutique, où les visiteurs peuvent retrouver les livres et les films incontournables sur le sujet
du travail, soigneusement sélectionnés par notre équipe.
Nous sommes tous confrontés à la souffrance au travail, au harcèlement: la nôtre, celle des
autres, famille, voisins, amis, collègues. Ce site est fait pour vous aider. Pour agir, il faut des outils,
comme au travail. Souffrance-et-travail.com a été créé pour les transmettre : à qui s'adresser,
savoir décrire son travail, sa souffrance, repérer les techniques de management pathogènes,
déterminer qui fait quoi dans lʼentreprise, hors de lʼentreprise, connaître ses droits. Et surtout, ne
pas rester seul.
Pour toute question sur le site et sa mission, s'adresser à Marie Pezé : info@souffrance-et-travail.com, 06 84 80 83 48.
Travail, et co-auteur avec Rachel Saada et Nicolas Sandret de "Travailler à Armes Egales" (paru le
22 Avril aux éditions Pearson), a le plaisir d'annoncer le lancement officiel du site:
www.souffrance-et-travail.com
Souffrance et Travail, créé par une équipe de psychothérapeutes, avocats, médecins du
travail, médecins généralistes et autres spécialistes du travail, vise un public très large de
par son contenu dynamique et pragmatique consacré à la prise en charge des salariés se
sentant en situation de souffrance au travail :
- Les guides pratiques qui s'adressent à tous les acteurs du travail : travailleurs, acteurs dans
l'entreprise, médecins du travail, professionnels de santé, et bientôt les professions juridiques. Ces
guides sont conçus pour comprendre les ressorts de la Souffrance au Travail et guider dans les
démarches à suivre pour la combattre.
- Des infos utiles telles que des réponses aux grandes questions, des liens, des modèles de
lettres, les textes de loi importants, et les listes des consultations Souffrance et Travail, des
consultations de pathologie professionnelle, des centres anti-douleur, des experts CHS-CT… etc
- Un Magazine, rédigé régulièrement par nos experts, dont les articles touchent aux maintes
facettes du travail et sont accessibles à tous. Des revues de presse sont incluses, portant sur les
évènements de l'actualité déterminants sur le sujet du travail.
- Des vidéos, incluant des interviews avec des acteurs éminents du travail, des extraits de films et
documentaires, et notre série exclusive "Les Pros Vous Répondent", qui encourage les lecteurs à
nous envoyer des questions auxquelles nous répondront par vidéo lors des meetings mensuels de
la rédaction.
- Un forum, pour que nos visiteurs puissent raconter librement leurs histoires, s'écouter,
s'entraider, se poser des questions, et créer une communauté autour d'un problème dont la
solitude est le symptôme essentiel.
- Une boutique, où les visiteurs peuvent retrouver les livres et les films incontournables sur le sujet
du travail, soigneusement sélectionnés par notre équipe.
Nous sommes tous confrontés à la souffrance au travail, au harcèlement: la nôtre, celle des
autres, famille, voisins, amis, collègues. Ce site est fait pour vous aider. Pour agir, il faut des outils,
comme au travail. Souffrance-et-travail.com a été créé pour les transmettre : à qui s'adresser,
savoir décrire son travail, sa souffrance, repérer les techniques de management pathogènes,
déterminer qui fait quoi dans lʼentreprise, hors de lʼentreprise, connaître ses droits. Et surtout, ne
pas rester seul.
Pour toute question sur le site et sa mission, s'adresser à Marie Pezé : info@souffrance-et-travail.com, 06 84 80 83 48.
Rédigé par Le Toit Citoyen le Mercredi 4 Mai 2011 à 15:29
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Bernard-Pierre Donnadieu avait marqué de son empreinte le Toit Citoyen par un coup de gueule mémorable une veille de 11 novembre 2005 où Jean Auroux en était devenu le parrain... Il se faisait un plaisir de retrouver l’ancien ministre dans le cadre du Prix qu’il maintenait dans ses objectifs de vie mais le cancer en a donc décidé autrement. Il s’est éteint fin décembre auprès de sa fille Ingrid (actrice) qui continuera à faire entendre la voix des Donnadieu... Une voix qu’il avait plus que prêté (il enregistra bénévolement) au Musée de l’Informatique pour la réalisation de ses audio-guides qui n’ont pas eu le temps de voir le jour avec la fermeture du Toit de la Grande Arche.
Sa voix était caractéristique et lui permit pendant la traversée du désert (son sale caractère et sa grande gueule lui valurent beaucoup d’inimitiés...) qu’il connut, de continuer à faire son métier et surtout de gagner sa vie en doublant de nombreux films étrangers. Il fut la voix, entre autres, d’Harvey Keitel, de Michael Rooker et ses intonations graves, profondes et d’une justesse énorme étaient recherchées par de nombreux réalisateurs de documentaires. Il contribua aussi à de nombreuses lectures et se délectait de ce « bien dire » qui était sa marque de fabrique.
J’ai été impressionné par son professionnalisme et son talent lors de l’enregistrement pour le Musée de l’Informatique qui lui permirent de ne faire qu’une prise. C’était épatant ! Il avait une manière toute particulière de se mettre en bouche n’importe quel texte...
Pour l’informatique, il s’était délecté car il avait un côté « geek ». Sa maison était pleine d’ordinateurs dont la plupart démontés et elle ressemblait à un garage où les pièces et les outils trainaient. Il dépanna bon nombre de ses amis ou voisins qui sont bien orphelins depuis... Comme moi, ils retrouvent aujourd’hui, par hasard à la télé, le son de sa voix dans une série ou un film américain. C’est un étrange sentiment de voir Bernard-Pierre dans le corps d’un autre, surtout depuis sa mort, mais c’est aussi une espèce de complicité avec celui qui nous manque terriblement...
Je le comparais régulièrement à Gabin notamment avec ses rôles de Salengro ou de Galapiat dans Faubourg 36, ce qui déclenchait sa colère, « Les jeunes ne le connaissent pas, faut pas parler de Gabin, tout le monde s’en fout aujourd’hui... », mais cela le touchait aussi au cœur de sa pudeur car il admirait Gabin... Une fois je l’ai entendu se lâcher sur « le vieux », c’était magique. C’était grand, énorme comme on dit de nos jours... Pas d’autre mot...
Ce passionné de boulot connaissait bien le monde ouvrier et c’est pour cette première raison que je l’ai choisi pour faire partie du Jury. Après avoir travaillé dans une usine de bouchons en plastique entre Evry et Courcouronnes (il perdit plusieurs phalanges dans une presse après une nuit du style rodéo qu’il m’a demandé de garder secrète...), il pu s’offrir des études de théâtre à Paris puis à Reims avec Robert Hossein, un autre habitué du Toit Citoyen.... Très vite, il joua des petits rôles avec les plus grands, Polanski, Lelouch, Losey, Verneuil, Annaud, Chéreau....jusqu’à la reconnaissance du métier en 1981 où il éclate dans le Professionnel de Lautner.
Puis il y aura le Retour de Martin Guerre et la Passion Béatrice où Tavernier lui offre un premier rôle. Sa filmographie, malgré le boycott de certains producteurs et réalisateurs, est impressionnante et se compose de près de 50 films et autant de téléfilms où il campa beaucoup de personnages historiques : Napoléon, Jean Jaurès, Jean Monnet, Roger Salengro filmé magistralement par Yves Boisset, son ami fidèle, et projeté en avant première lors d’une Journée Citoyenne mémorable...
La TV le récompensera par deux FIPA d’Or pour les films de Marcel Bluwal (qui lui donna son dernier rôle dans Jeannne Devère, bientôt diffusé), « A droite toute » et « Jusqu’au bout » de Maurice Failvic, l’histoire vraie de Cellatex, usine classée Seveso. Il y joue le rôle d’un médiateur social connu. Bernard-Pierre Donnadieu avait offert l’argent de son prix.... au Comité d’Entreprise. Un geste discret, celui d’un homme sensible, rare ! Il nous manquera définitivement...
C’est par ses paroles que Jean Auroux ouvrit le déjeuner consacré au vote du Prix, catégorie « Experts ». Son hommage fut le premier signe de la fraternité qui régnait autour de la table. Une table que nous retrouverons...au prochain épisode....
Sa voix était caractéristique et lui permit pendant la traversée du désert (son sale caractère et sa grande gueule lui valurent beaucoup d’inimitiés...) qu’il connut, de continuer à faire son métier et surtout de gagner sa vie en doublant de nombreux films étrangers. Il fut la voix, entre autres, d’Harvey Keitel, de Michael Rooker et ses intonations graves, profondes et d’une justesse énorme étaient recherchées par de nombreux réalisateurs de documentaires. Il contribua aussi à de nombreuses lectures et se délectait de ce « bien dire » qui était sa marque de fabrique.
J’ai été impressionné par son professionnalisme et son talent lors de l’enregistrement pour le Musée de l’Informatique qui lui permirent de ne faire qu’une prise. C’était épatant ! Il avait une manière toute particulière de se mettre en bouche n’importe quel texte...
Pour l’informatique, il s’était délecté car il avait un côté « geek ». Sa maison était pleine d’ordinateurs dont la plupart démontés et elle ressemblait à un garage où les pièces et les outils trainaient. Il dépanna bon nombre de ses amis ou voisins qui sont bien orphelins depuis... Comme moi, ils retrouvent aujourd’hui, par hasard à la télé, le son de sa voix dans une série ou un film américain. C’est un étrange sentiment de voir Bernard-Pierre dans le corps d’un autre, surtout depuis sa mort, mais c’est aussi une espèce de complicité avec celui qui nous manque terriblement...
Je le comparais régulièrement à Gabin notamment avec ses rôles de Salengro ou de Galapiat dans Faubourg 36, ce qui déclenchait sa colère, « Les jeunes ne le connaissent pas, faut pas parler de Gabin, tout le monde s’en fout aujourd’hui... », mais cela le touchait aussi au cœur de sa pudeur car il admirait Gabin... Une fois je l’ai entendu se lâcher sur « le vieux », c’était magique. C’était grand, énorme comme on dit de nos jours... Pas d’autre mot...
Ce passionné de boulot connaissait bien le monde ouvrier et c’est pour cette première raison que je l’ai choisi pour faire partie du Jury. Après avoir travaillé dans une usine de bouchons en plastique entre Evry et Courcouronnes (il perdit plusieurs phalanges dans une presse après une nuit du style rodéo qu’il m’a demandé de garder secrète...), il pu s’offrir des études de théâtre à Paris puis à Reims avec Robert Hossein, un autre habitué du Toit Citoyen.... Très vite, il joua des petits rôles avec les plus grands, Polanski, Lelouch, Losey, Verneuil, Annaud, Chéreau....jusqu’à la reconnaissance du métier en 1981 où il éclate dans le Professionnel de Lautner.
Puis il y aura le Retour de Martin Guerre et la Passion Béatrice où Tavernier lui offre un premier rôle. Sa filmographie, malgré le boycott de certains producteurs et réalisateurs, est impressionnante et se compose de près de 50 films et autant de téléfilms où il campa beaucoup de personnages historiques : Napoléon, Jean Jaurès, Jean Monnet, Roger Salengro filmé magistralement par Yves Boisset, son ami fidèle, et projeté en avant première lors d’une Journée Citoyenne mémorable...
La TV le récompensera par deux FIPA d’Or pour les films de Marcel Bluwal (qui lui donna son dernier rôle dans Jeannne Devère, bientôt diffusé), « A droite toute » et « Jusqu’au bout » de Maurice Failvic, l’histoire vraie de Cellatex, usine classée Seveso. Il y joue le rôle d’un médiateur social connu. Bernard-Pierre Donnadieu avait offert l’argent de son prix.... au Comité d’Entreprise. Un geste discret, celui d’un homme sensible, rare ! Il nous manquera définitivement...
C’est par ses paroles que Jean Auroux ouvrit le déjeuner consacré au vote du Prix, catégorie « Experts ». Son hommage fut le premier signe de la fraternité qui régnait autour de la table. Une table que nous retrouverons...au prochain épisode....
Comme nous l'avions annoncé, Vincent Talaouit a partagé la Journée Citoyenne du 6 avril dernier. Au delà de la rencontre et de la séance de dédicaces, il a suivi avec eux les conférences de la journée, prouvant une fois de plus son implication autour des questions sur le monde du travail...
En dédicace (avec Claude Malat, du CE Caisse des Dépôts)
En dédicace (avec Claude Malat, du CE Caisse des Dépôts)
Petit souvenir de cette première édition du Prix, avec une partie du Jury CE et l'équipe organisatrice.
(De gauche à droite : Jean-Claude Rameau, du CE EDF, Vanessa Logerais, agence Parangone. Puis à l'arrière : Jean-Michel Socrier, du CE Aster, Patrick Guilbault, du CE Sodexo Solutions de Motivation France, Vincent Talaouit, Patrick Gobert, Directeur du Toit Citoyen. Au premier rang : Anne Guillemard, du Toit Citoyen, Sylvie Gobin, du CE IB Cegos, Anne-Marie Basque, du CE Monier)
(De gauche à droite : Jean-Claude Rameau, du CE EDF, Vanessa Logerais, agence Parangone. Puis à l'arrière : Jean-Michel Socrier, du CE Aster, Patrick Guilbault, du CE Sodexo Solutions de Motivation France, Vincent Talaouit, Patrick Gobert, Directeur du Toit Citoyen. Au premier rang : Anne Guillemard, du Toit Citoyen, Sylvie Gobin, du CE IB Cegos, Anne-Marie Basque, du CE Monier)
Yazid ne prit pas le temps de....refuser mais me prévînt tout de suite qu’il n’aurait peut-être pas le temps de tout lire. C’était un risque à prendre et je le prenais car le plus important pour moi était de l’avoir à mes côtés pour cette première édition.
Olivier prit ses pas et fut vite choisi comme un grand frère par les deux autres compères qui connaissaient sa rigueur pour leur rappeler régulièrement les échéances qui arrivaient vite.... C’est d’ailleurs ce qui se vérifia. L’intuition était bonne et Olivier suivit les étapes avec son sérieux évoqué mais aussi une curiosité pleine d’appétit... L’avocat en droit du travail qu’il est se félicita régulièrement de participer à cette aventure et nous apporta son regard d’expert, un regard posé...
Il ne restait plus qu’à intégrer des femmes dans ce jury afin d’être en cohérence avec les valeurs du Toit Citoyen concernant l’égalité Femmes/Hommes. Ma réflexion ne fut pas de choisir des femmes pour compenser ce manque de parité mais de proposer vraiment des profils en lien avec le Prix, avec une expertise sur le monde du travail comme pour les hommes cités précédemment...
Le partenariat avec Social CE mit en avant rapidement sa rédactrice en chef, Ciruela Barreto, qui avait toute la légitimité pour participer à ce tour de table. Son engagement tant dans la vie professionnelle que privée est un exemple pour nous tous et son honnêteté intellectuelle parfois poussée à l’extrême par son indépendance journalistique, un gage de sécurité pour le jury qui s’annonçait. Ciruela fut partante, trouva le projet passionnant et prit son rôle à cœur...
Elle fut rejointe le même jour par une autre journaliste, un autre style, une autre manière d’écrire la vie au travail : Elsa Fayner. Ce petit bout de femme est dans la lignée des Marie Pezé ou autres personnages engagés et décidés à ne pas se taire... Elle le prouve au quotidien en animant un blog très bien fait (Et voilà le travail) et au travers des nombreux reportages TV ou livres auxquels elle a participé, que ce soit les « Infiltrés » qui la mirent sur le devant de l’écran ou son ouvrage témoignage sur la précarité de l’emploi de caissière « Et pourtant je me suis levée tôt ». Elsa fut une des premières invitées à la Tribune du Toit Citoyen et sa capacité d’analyse renforçait l’équipe...
La troisième femme devait représenter les directions d’entreprise. Elle fut choisie par son investissement à la direction de Sodexo Solutions de Motivation France et son engagement sur les valeurs citoyennes du Groupe Sodexo, créé par l’emblématique Pierre Bellon, valeurs conjuguées dans plusieurs slogans tels que « la qualité de vie au quotidien » ou « faire de chaque jour un jour meilleur ».... Elle s’appelle Anna Notarianni et via Tir groupé, le département de SSMF consacré aux Chèques Cadeaux, son entreprise parraine le Toit Citoyen depuis sa création. Sans eux, à la fermeture irrémédiable du Toit de la Grande Arche en mai 2010 et à l’expulsion du Toit Citoyen par le ministère de l’écologie, propriétaire des lieux, reprenant la gestion de son bien dans l’urgence pour y faire des bureaux (à ce jour tout est fermé, ce n’est pas très écologique !), le Toit Citoyen serait aujourd’hui mort... Mais c’est avant tout sa passion et sa volonté d’amélioration des conditions de travail, du management intelligent, de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, qui la rendirent légitime à nos yeux. Nous reparlerons de cette femme aux talents...hauts !
J’ai gardé volontairement le dernier juré pour la fin car lorsque je l’ai choisi, il se battait farouchement contre son cancer. Sa volonté de participer au Prix décuplait ses forces de plus en plus inégales. Je vous avoue avoir pensé que l’inscrire dans le futur pouvait l’aider dans son combat pour vivre. J’y ai cru comme lui peut-être, même si sa pudeur légendaire ne laissa rien transpirer... Bernard-Pierre Donnadieu, acteur remarquable à la vie romanesque, de ces romans en noir et blanc, ne put honorer cette sorte d’ultime engagement. Il disparut à la fin de l’année 2010 en emportant ses dernières critiques sur un monde du travail qu’il connaissait bien et que nous découvrirons ensemble la prochaine fois....
Olivier prit ses pas et fut vite choisi comme un grand frère par les deux autres compères qui connaissaient sa rigueur pour leur rappeler régulièrement les échéances qui arrivaient vite.... C’est d’ailleurs ce qui se vérifia. L’intuition était bonne et Olivier suivit les étapes avec son sérieux évoqué mais aussi une curiosité pleine d’appétit... L’avocat en droit du travail qu’il est se félicita régulièrement de participer à cette aventure et nous apporta son regard d’expert, un regard posé...
Il ne restait plus qu’à intégrer des femmes dans ce jury afin d’être en cohérence avec les valeurs du Toit Citoyen concernant l’égalité Femmes/Hommes. Ma réflexion ne fut pas de choisir des femmes pour compenser ce manque de parité mais de proposer vraiment des profils en lien avec le Prix, avec une expertise sur le monde du travail comme pour les hommes cités précédemment...
Le partenariat avec Social CE mit en avant rapidement sa rédactrice en chef, Ciruela Barreto, qui avait toute la légitimité pour participer à ce tour de table. Son engagement tant dans la vie professionnelle que privée est un exemple pour nous tous et son honnêteté intellectuelle parfois poussée à l’extrême par son indépendance journalistique, un gage de sécurité pour le jury qui s’annonçait. Ciruela fut partante, trouva le projet passionnant et prit son rôle à cœur...
Elle fut rejointe le même jour par une autre journaliste, un autre style, une autre manière d’écrire la vie au travail : Elsa Fayner. Ce petit bout de femme est dans la lignée des Marie Pezé ou autres personnages engagés et décidés à ne pas se taire... Elle le prouve au quotidien en animant un blog très bien fait (Et voilà le travail) et au travers des nombreux reportages TV ou livres auxquels elle a participé, que ce soit les « Infiltrés » qui la mirent sur le devant de l’écran ou son ouvrage témoignage sur la précarité de l’emploi de caissière « Et pourtant je me suis levée tôt ». Elsa fut une des premières invitées à la Tribune du Toit Citoyen et sa capacité d’analyse renforçait l’équipe...
La troisième femme devait représenter les directions d’entreprise. Elle fut choisie par son investissement à la direction de Sodexo Solutions de Motivation France et son engagement sur les valeurs citoyennes du Groupe Sodexo, créé par l’emblématique Pierre Bellon, valeurs conjuguées dans plusieurs slogans tels que « la qualité de vie au quotidien » ou « faire de chaque jour un jour meilleur ».... Elle s’appelle Anna Notarianni et via Tir groupé, le département de SSMF consacré aux Chèques Cadeaux, son entreprise parraine le Toit Citoyen depuis sa création. Sans eux, à la fermeture irrémédiable du Toit de la Grande Arche en mai 2010 et à l’expulsion du Toit Citoyen par le ministère de l’écologie, propriétaire des lieux, reprenant la gestion de son bien dans l’urgence pour y faire des bureaux (à ce jour tout est fermé, ce n’est pas très écologique !), le Toit Citoyen serait aujourd’hui mort... Mais c’est avant tout sa passion et sa volonté d’amélioration des conditions de travail, du management intelligent, de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, qui la rendirent légitime à nos yeux. Nous reparlerons de cette femme aux talents...hauts !
J’ai gardé volontairement le dernier juré pour la fin car lorsque je l’ai choisi, il se battait farouchement contre son cancer. Sa volonté de participer au Prix décuplait ses forces de plus en plus inégales. Je vous avoue avoir pensé que l’inscrire dans le futur pouvait l’aider dans son combat pour vivre. J’y ai cru comme lui peut-être, même si sa pudeur légendaire ne laissa rien transpirer... Bernard-Pierre Donnadieu, acteur remarquable à la vie romanesque, de ces romans en noir et blanc, ne put honorer cette sorte d’ultime engagement. Il disparut à la fin de l’année 2010 en emportant ses dernières critiques sur un monde du travail qu’il connaissait bien et que nous découvrirons ensemble la prochaine fois....
Vincent Talaouit partagera avec les adhérents la Journée Citoyenne du 6 avril, au Pavillon de l'Eau.
Après une rencontre où il reviendra sur son parcours, il signera pour les élus son livre, "Ils ont failli me tuer", qui lui a valu le Prix du Meilleur Ouvrage sur le Monde du Travail dans la catégorie "salariés".
Rendez-vous le 6 avril au Pavillon de l'Eau (77 avenue de Versailles - 75016 Paris).
(Crédit photo : Manuel Lenouvel)
Après une rencontre où il reviendra sur son parcours, il signera pour les élus son livre, "Ils ont failli me tuer", qui lui a valu le Prix du Meilleur Ouvrage sur le Monde du Travail dans la catégorie "salariés".
Rendez-vous le 6 avril au Pavillon de l'Eau (77 avenue de Versailles - 75016 Paris).
(Crédit photo : Manuel Lenouvel)
Pour sa 3e édition, le festival Ciné-Droit a retenu le thème du travail. Organisée conjointement par la faculté Jean-Monnet (université Paris-Sud 11), la ville de Sceaux (Hauts-de-Seine) et son cinéma d’art et d’essai, Le Trianon, la manifestation se déroulera du 30 mars au 5 avril 2011, et sera présidée par Elisabeth Roudinesco.
Créé en 2009, le festival Ciné-Droit est le fruit d’une rencontre entre la ville de Sceaux, la faculté Jean-Monnet et le cinéma Trianon. Il naît du constat que bon nombre de phénomènes juridiques sont mis en scène au cinéma et sont autant d’opportunités à une analyse scientifique. Le festival propose donc un axe peu fréquent pour une manifestation en lien avec le cinéma : le droit.
Accessible à tous, attractif et pédagogique, le festival Ciné-Droit se donne pour objectif d’éclairer par le cinéma un univers juridique qui interroge, inquiète voire rebute, et qui reste méconnu du plus grand nombre. C’est l’occasion, par le cinéma et par un thème différent chaque année, d’une rencontre civique, entre le droit et le citoyen, offerte au plus large public, qu’il s’agisse de spécialistes ou de profanes.
Après le procès en 2009, sous la présidence de Robert Badinter, et la censure en 2010, sous la présidence du réalisateur Yves Boisset, le festival aborde du 30 mars au 5 avril 2011, pour sa troisième édition, le travail sous la présidence de la psychanalyste et historienne Elisabeth Roudinesco.
Dans un contexte de réforme du système des retraites et plus globalement de crise économico-financière, la question du droit au travail, du droit du travail, concerne l’ensemble de la société. Pénibilité, épanouissement, rendement... Le public trouve à travers ces termes la base d’une réflexion : quelle est la place que la société fait au travail et quelle est la place que le travail accorde à l’homme ? N’assiste-t-on pas à une dérive qui fait de l’individu un outil de travail sans considération de son humanité, voire de sa dimension psychique ? Les étudiants soucieux de leur avenir, futurs acteurs du monde professionnel, sont tout autant concernés. À quelles conditions le travail leur sera-t-il
accessible ? Sont-ils représentés dans les débats concernant le cadre de la vie professionnelle ? Y a-t-il un ou des monde(s) du travail ? Plus largement, que sommes-nous en droit d’attendre du travail : rémunération, promotion sociale, épanouissement ?
Le cinéma illustre largement ces questions. La faculté Jean-Monnet, le cinéma Trianon et la bibliothèque municipale accueilleront la projection de films, un colloque universitaire, des allocutions, une table ronde et des débats qui permettront d’examiner ces questions. Avec les interventions de : Elisabeth Roudinesco (psychanalyste), François Doubin (ancien ministre du Commerce et de l’artisanat), Louis Schweitzer (ancien président de la HALDE), Jean-Michel Carré (réalisateur), Antoine Lyon-Caen (juriste), Robert Castel (sociologue), Bernard Friot (économiste), Christian Rouaud (réalisateur), Marie Pezé (psychologue), Emmanuel Dockès (juriste), Fatma Bouvet de la Maisonneuve (psychiatre), Jean-Baptiste Rivaud (professeur de lettres), Raymond Delambre (spécialiste des arts
visuels en Chine), Gérard Koch (artiste sculpteur), Clarisse Siméant (historienne) et Ninon Maillard (historienne).
Contact presse : Marie-Pierre Ferré, chargée de communication, ville de Sceaux
01 41 13 32 60 - marie-pierre.ferre@sceaux.fr
En téléchargement ci-dessous : programme, affiche et dossier de presse du festival.
Créé en 2009, le festival Ciné-Droit est le fruit d’une rencontre entre la ville de Sceaux, la faculté Jean-Monnet et le cinéma Trianon. Il naît du constat que bon nombre de phénomènes juridiques sont mis en scène au cinéma et sont autant d’opportunités à une analyse scientifique. Le festival propose donc un axe peu fréquent pour une manifestation en lien avec le cinéma : le droit.
Accessible à tous, attractif et pédagogique, le festival Ciné-Droit se donne pour objectif d’éclairer par le cinéma un univers juridique qui interroge, inquiète voire rebute, et qui reste méconnu du plus grand nombre. C’est l’occasion, par le cinéma et par un thème différent chaque année, d’une rencontre civique, entre le droit et le citoyen, offerte au plus large public, qu’il s’agisse de spécialistes ou de profanes.
Après le procès en 2009, sous la présidence de Robert Badinter, et la censure en 2010, sous la présidence du réalisateur Yves Boisset, le festival aborde du 30 mars au 5 avril 2011, pour sa troisième édition, le travail sous la présidence de la psychanalyste et historienne Elisabeth Roudinesco.
Dans un contexte de réforme du système des retraites et plus globalement de crise économico-financière, la question du droit au travail, du droit du travail, concerne l’ensemble de la société. Pénibilité, épanouissement, rendement... Le public trouve à travers ces termes la base d’une réflexion : quelle est la place que la société fait au travail et quelle est la place que le travail accorde à l’homme ? N’assiste-t-on pas à une dérive qui fait de l’individu un outil de travail sans considération de son humanité, voire de sa dimension psychique ? Les étudiants soucieux de leur avenir, futurs acteurs du monde professionnel, sont tout autant concernés. À quelles conditions le travail leur sera-t-il
accessible ? Sont-ils représentés dans les débats concernant le cadre de la vie professionnelle ? Y a-t-il un ou des monde(s) du travail ? Plus largement, que sommes-nous en droit d’attendre du travail : rémunération, promotion sociale, épanouissement ?
Le cinéma illustre largement ces questions. La faculté Jean-Monnet, le cinéma Trianon et la bibliothèque municipale accueilleront la projection de films, un colloque universitaire, des allocutions, une table ronde et des débats qui permettront d’examiner ces questions. Avec les interventions de : Elisabeth Roudinesco (psychanalyste), François Doubin (ancien ministre du Commerce et de l’artisanat), Louis Schweitzer (ancien président de la HALDE), Jean-Michel Carré (réalisateur), Antoine Lyon-Caen (juriste), Robert Castel (sociologue), Bernard Friot (économiste), Christian Rouaud (réalisateur), Marie Pezé (psychologue), Emmanuel Dockès (juriste), Fatma Bouvet de la Maisonneuve (psychiatre), Jean-Baptiste Rivaud (professeur de lettres), Raymond Delambre (spécialiste des arts
visuels en Chine), Gérard Koch (artiste sculpteur), Clarisse Siméant (historienne) et Ninon Maillard (historienne).
Contact presse : Marie-Pierre Ferré, chargée de communication, ville de Sceaux
01 41 13 32 60 - marie-pierre.ferre@sceaux.fr
En téléchargement ci-dessous : programme, affiche et dossier de presse du festival.
AFFICHE CINE DROIT.pdf
(248.17 Ko)
PRESENTATION CINE DROIT.pdf (2.11 Mo)
PROGRAMME CINE DROIT.pdf (458.03 Ko)
PRESENTATION CINE DROIT.pdf (2.11 Mo)
PROGRAMME CINE DROIT.pdf (458.03 Ko)