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Découvrez la présélection de l'édition 2012 ! Dans la catégorie "ouvrage écrit par un expert"...
Le patron, le footballeur et le smicard : Quelle est la juste valeur du travail ?,Philippe Villemus, Editions-dialogues.fr (3 mai 2011)
Quelle est la juste valeur du travail ? Autrement dit, qu'est-ce qu'une juste rémunération ? Comment se forment les revenus du travail ? Les patrons des grands groupes sont-ils justement rémunérés ? Les footballeurs méritent-ils leurs salaires ? Pourquoi sont-ils mieux payés qu'une infirmière, un instituteur ou un paysan ? Le salaire d'un seul homme peut-il valoir celui de mille smicards ? Ce livre, vif et original, tente de répondre avec rigueur à ces questions essentielles en explorant la pyramide des rémunérations françaises. Cette déroutante exploration, riche en surprises, révèle l'absurdité d'un système où la rareté l'emporte sur l'utilité, la valeur économique et financière sur la valeur sociale et morale, l'intérêt particulier sur l'intérêt général, le copinage sur le mérite. Elle montre que la valeur du travail se déprécie dans la masse des travailleurs pauvres ou précaires qui observent avec dégoût les gains phénoménaux et vulgaires accumulés par les grands patrons et les vedettes du sport ou du spectacle. Un livre percutant et solidement documenté.
Philippe Villemus, diplômé de l'ESCP et Docteur en sciences de gestion, a travaillé dans de grands groupes internationaux : Colgate-Palmolive, M and M's-Mars et L'Oréal, où il fut Président monde de Helena Rubinstein. Il a aussi été Directeur marketing-ventes-partenariat de la Coupe du monde de football 1998. Depuis fin 2003, il est professeur-chercheur au groupe Sup de Co Montpellier, chroniqueur, conférencier. Il a publié une vingtaine d'ouvrages, dont Qui est riche ? (Eyrolles), Le Dieu football (Eyrolles), Délocalisations : aurons-nous encore des emplois demain ? (Seuil) et De krach en crise (Seuil).
Quelle est la juste valeur du travail ? Autrement dit, qu'est-ce qu'une juste rémunération ? Comment se forment les revenus du travail ? Les patrons des grands groupes sont-ils justement rémunérés ? Les footballeurs méritent-ils leurs salaires ? Pourquoi sont-ils mieux payés qu'une infirmière, un instituteur ou un paysan ? Le salaire d'un seul homme peut-il valoir celui de mille smicards ? Ce livre, vif et original, tente de répondre avec rigueur à ces questions essentielles en explorant la pyramide des rémunérations françaises. Cette déroutante exploration, riche en surprises, révèle l'absurdité d'un système où la rareté l'emporte sur l'utilité, la valeur économique et financière sur la valeur sociale et morale, l'intérêt particulier sur l'intérêt général, le copinage sur le mérite. Elle montre que la valeur du travail se déprécie dans la masse des travailleurs pauvres ou précaires qui observent avec dégoût les gains phénoménaux et vulgaires accumulés par les grands patrons et les vedettes du sport ou du spectacle. Un livre percutant et solidement documenté.
Philippe Villemus, diplômé de l'ESCP et Docteur en sciences de gestion, a travaillé dans de grands groupes internationaux : Colgate-Palmolive, M and M's-Mars et L'Oréal, où il fut Président monde de Helena Rubinstein. Il a aussi été Directeur marketing-ventes-partenariat de la Coupe du monde de football 1998. Depuis fin 2003, il est professeur-chercheur au groupe Sup de Co Montpellier, chroniqueur, conférencier. Il a publié une vingtaine d'ouvrages, dont Qui est riche ? (Eyrolles), Le Dieu football (Eyrolles), Délocalisations : aurons-nous encore des emplois demain ? (Seuil) et De krach en crise (Seuil).
Rédigé par Le Toit Citoyen le Jeudi 15 Décembre 2011 à 12:01
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Les chômeurs de Moulinex, Manuella Roupnel-Fuentes, PUF (4 mai 2011)
Cet ouvrage est issu d'une enquête sociologique de trois années menée sur les cinq sites industriels de Moulinex qui ont fermé en automne 2001 et entraîné le licenciement direct de plus de 3 000 salariés en Basse-Normandie. De la même manière que pour l'enquête sur les chômeurs de Marienthal (Lazarsfeld, 1981), cette recherche auprès des licenciés de Moulinex se veut être une étude exemplaire dans le sens où les effets de la disparition d'une grande entreprise éclairent et renseignent sur le phénomène plus vaste du chômage de masse. Par l'analyse de l'expérience du chômage des ex-Moulinex, l'auteur propose une étude approfondie et actualisée des effets sociaux de la perte d'emploi ainsi que des lignes de réflexion pour mieux aborder les questions du reclassement et du retour à l'emploi des travailleurs licenciés.
Manuella Roupnel-Fuentes est docteur en sociologie, diplômée de l'École des hautes études en sciences sociales. Depuis septembre 2008, elle est maître de conférences au département Carrières sociales de l'Université d'Angers.
Cet ouvrage est issu d'une enquête sociologique de trois années menée sur les cinq sites industriels de Moulinex qui ont fermé en automne 2001 et entraîné le licenciement direct de plus de 3 000 salariés en Basse-Normandie. De la même manière que pour l'enquête sur les chômeurs de Marienthal (Lazarsfeld, 1981), cette recherche auprès des licenciés de Moulinex se veut être une étude exemplaire dans le sens où les effets de la disparition d'une grande entreprise éclairent et renseignent sur le phénomène plus vaste du chômage de masse. Par l'analyse de l'expérience du chômage des ex-Moulinex, l'auteur propose une étude approfondie et actualisée des effets sociaux de la perte d'emploi ainsi que des lignes de réflexion pour mieux aborder les questions du reclassement et du retour à l'emploi des travailleurs licenciés.
Manuella Roupnel-Fuentes est docteur en sociologie, diplômée de l'École des hautes études en sciences sociales. Depuis septembre 2008, elle est maître de conférences au département Carrières sociales de l'Université d'Angers.
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Le scandale des délocalisation, Eric Laurent, Plon (24 février 2011)
Un ouvrage d’investigation qui révèle que bien souvent le choix de délocaliser n’est économiquement pas fondé et crée plus d’effets négatifs que d’avantages pour l’entreprise. Cette enquête décrit également la stratégie d’un grand nombre de sociétés, y compris dans les secteurs de pointe, qui financent leur délocalisation en se faisant octroyer des aides massives des régions ou de l’État, puis ferment leurs usines sur le territoire français. Elle montre enfin les mécanismes pervers de l’Union Européenne, qui encourage le transfert d’emplois et d’usines vers les pays à bas coût. Un livre où le lecteur découvre que par une choquante inversion, ce sont les salariés qui sont menacés et les actionnaires protégés.
Eric Laurent est grand reporter et spécialiste de politique internationale.
Un ouvrage d’investigation qui révèle que bien souvent le choix de délocaliser n’est économiquement pas fondé et crée plus d’effets négatifs que d’avantages pour l’entreprise. Cette enquête décrit également la stratégie d’un grand nombre de sociétés, y compris dans les secteurs de pointe, qui financent leur délocalisation en se faisant octroyer des aides massives des régions ou de l’État, puis ferment leurs usines sur le territoire français. Elle montre enfin les mécanismes pervers de l’Union Européenne, qui encourage le transfert d’emplois et d’usines vers les pays à bas coût. Un livre où le lecteur découvre que par une choquante inversion, ce sont les salariés qui sont menacés et les actionnaires protégés.
Eric Laurent est grand reporter et spécialiste de politique internationale.
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Lost in management : La vie quotidienne des entreprises au XXIe siècle, François Dupuy, Seuil (3 février 2011)
Une représentation, sinon une idéologie, domine aujourd'hui dans notre pays : celle d'une entreprise régie par la tyrannie du profit et prête à écraser les individus pour atteindre ses fins. L'entreprise serait ainsi le lieu de l'autorité, du pouvoir et du commandement vertical. La réalité, telle que peut l'observer le sociologue de terrain, est le plus souvent très éloignée de cette supposée dictature. Ce qui le frappe au contraire, c'est la progressive liquéfaction des relations de pouvoir traditionnelles dans les communautés de travail. Le pouvoir n'a pourtant pas disparu. Il ne s'est même pas simplement euphémisé en « gouvernance » et « contrôle de performance ». Il est plutôt descendu d'un ou plusieurs crans pour se disperser à la base, au niveau des intermédiaires et des exécutants. De sorte qu'on ne sait plus toujours très bien qui décide quoi, ni même si ceux qui décident sont aussi ceux qui sont responsables. Dans de nombreuses entreprises, le problème n'est plus tant de limiter un pouvoir potentiellement excessif, que de reconstruire une maîtrise minimale de la direction et de ses managers sur l'organisation et ses personnels, y compris ses cadres dont François Dupuy avait dans son précédent ouvrage analysé la grande « déprime ». Tel est le « nouveau combat des chefs ».
François Dupuy est sociologue des organisations. Il enseigne à l'INSEAD et dans de nombreuses business schools à travers le monde. Il a publié plusieurs ouvrages dont La Fatigue des élites (Seuil/La République des Idées, 2005) qui avait connu un succès certain.
Une représentation, sinon une idéologie, domine aujourd'hui dans notre pays : celle d'une entreprise régie par la tyrannie du profit et prête à écraser les individus pour atteindre ses fins. L'entreprise serait ainsi le lieu de l'autorité, du pouvoir et du commandement vertical. La réalité, telle que peut l'observer le sociologue de terrain, est le plus souvent très éloignée de cette supposée dictature. Ce qui le frappe au contraire, c'est la progressive liquéfaction des relations de pouvoir traditionnelles dans les communautés de travail. Le pouvoir n'a pourtant pas disparu. Il ne s'est même pas simplement euphémisé en « gouvernance » et « contrôle de performance ». Il est plutôt descendu d'un ou plusieurs crans pour se disperser à la base, au niveau des intermédiaires et des exécutants. De sorte qu'on ne sait plus toujours très bien qui décide quoi, ni même si ceux qui décident sont aussi ceux qui sont responsables. Dans de nombreuses entreprises, le problème n'est plus tant de limiter un pouvoir potentiellement excessif, que de reconstruire une maîtrise minimale de la direction et de ses managers sur l'organisation et ses personnels, y compris ses cadres dont François Dupuy avait dans son précédent ouvrage analysé la grande « déprime ». Tel est le « nouveau combat des chefs ».
François Dupuy est sociologue des organisations. Il enseigne à l'INSEAD et dans de nombreuses business schools à travers le monde. Il a publié plusieurs ouvrages dont La Fatigue des élites (Seuil/La République des Idées, 2005) qui avait connu un succès certain.
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Le Livre noir du management , Isabelle Bourboulon, Bayard, 22 septembre 2011
Les suicides successifs survenus depuis quelques années dans de grandes entreprises françaises ont violemment mis en lumière le problème de la souffrance au travail, associé aux techniques de management. Salariés, syndicats et chercheurs pointent du doigt des méthodes déshumanisantes et aliénantes. Cet ouvrage, fondé sur une grande enquête menée dans différentes entreprises comme IBM ou McKinsey, mais aussi dans plusieurs services publics, révèle une véritable crise du travail. Croisant des témoignages inédits avec l'histoire du management et le travail des chercheurs les plus reconnus, l'auteure va plus loin que cette dénonciation, elle étudie les exemples d'alter-management et les nouveaux concepts qui permettraient d'instaurer des méthodes de travail plus respectueuses des rythmes humains.
Isabelle Bourboulon est journaliste indépendante, spécialisée en économie de l'entreprise. A ce titre, elle a travaillé pendant de nombreuses années dans la presse institutionnelle d'entreprise, ce qui lui a permis d'acquérir une solide connaissance de ce secteur. Elle a publié, chez Descartes et Compagnie, Virus vert, au-delà de l'économisme et de l'écologisme.
Les suicides successifs survenus depuis quelques années dans de grandes entreprises françaises ont violemment mis en lumière le problème de la souffrance au travail, associé aux techniques de management. Salariés, syndicats et chercheurs pointent du doigt des méthodes déshumanisantes et aliénantes. Cet ouvrage, fondé sur une grande enquête menée dans différentes entreprises comme IBM ou McKinsey, mais aussi dans plusieurs services publics, révèle une véritable crise du travail. Croisant des témoignages inédits avec l'histoire du management et le travail des chercheurs les plus reconnus, l'auteure va plus loin que cette dénonciation, elle étudie les exemples d'alter-management et les nouveaux concepts qui permettraient d'instaurer des méthodes de travail plus respectueuses des rythmes humains.
Isabelle Bourboulon est journaliste indépendante, spécialisée en économie de l'entreprise. A ce titre, elle a travaillé pendant de nombreuses années dans la presse institutionnelle d'entreprise, ce qui lui a permis d'acquérir une solide connaissance de ce secteur. Elle a publié, chez Descartes et Compagnie, Virus vert, au-delà de l'économisme et de l'écologisme.
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Le travail, non merci !, Camille Dorival, Les Petits Matins (6 janvier 2011)
Travailler plus pour gagner plus, travailler le dimanche, travailler plus longtemps... La " valeur travail " voit ses actions grimper plus que jamais ! Un drôle de paradoxe dans une société qui compte plus de quatre millions de chômeurs et où la souffrance s'invite souvent au contrat. À rebours de ce discours, de plus en plus de personnes refusent de mettre l'emploi au centre de leur vie : chômeurs de longue durée découragés, travailleurs usés, mais aussi " militants du temps libre " ou partisans de la décroissance. Pourtant, le non-travail est souvent une manière de composer avec la réalité plutôt qu'un véritable choix ; c'est le cas pour un certain nombre de femmes au foyer, par exemple. Ce livre propose de nombreux portraits de ces " objecteurs de travail ", et interroge : au-delà de fournir un salaire, à quoi sert le travail pour chacun d'entre nous? Quelle place doit-on lui accorder dans notre société actuelle? Peut-on vivre sans travailler ?
Camille Dorival est responsable de la rubrique sociale au magazine Alternatives Economiques. Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris. Les portraits de ce livre ont été réalisés en collaboration avec Alexandre Lévy, journaliste à Courrier international. Préface de Bernard Gazier, économiste, professeur à l'université de Paris-1 et auteur notamment de L'Introuvable Sécurité de l'emploi (Flammarion, 2006).
Travailler plus pour gagner plus, travailler le dimanche, travailler plus longtemps... La " valeur travail " voit ses actions grimper plus que jamais ! Un drôle de paradoxe dans une société qui compte plus de quatre millions de chômeurs et où la souffrance s'invite souvent au contrat. À rebours de ce discours, de plus en plus de personnes refusent de mettre l'emploi au centre de leur vie : chômeurs de longue durée découragés, travailleurs usés, mais aussi " militants du temps libre " ou partisans de la décroissance. Pourtant, le non-travail est souvent une manière de composer avec la réalité plutôt qu'un véritable choix ; c'est le cas pour un certain nombre de femmes au foyer, par exemple. Ce livre propose de nombreux portraits de ces " objecteurs de travail ", et interroge : au-delà de fournir un salaire, à quoi sert le travail pour chacun d'entre nous? Quelle place doit-on lui accorder dans notre société actuelle? Peut-on vivre sans travailler ?
Camille Dorival est responsable de la rubrique sociale au magazine Alternatives Economiques. Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris. Les portraits de ce livre ont été réalisés en collaboration avec Alexandre Lévy, journaliste à Courrier international. Préface de Bernard Gazier, économiste, professeur à l'université de Paris-1 et auteur notamment de L'Introuvable Sécurité de l'emploi (Flammarion, 2006).