Le blog du Prix du Meilleur Ouvrage sur le Monde du Travail

Ceux qui écoutent régulièrement France Infos connaissent la voix de Philippe Duport, journaliste, créateur et animateur de la chronique « C’est mon boulot ». Les autres devraient le découvrir tant son savoir faire et son talent d’interviewer sont reconnus.

Ceux qui écoutent régulièrement France Infos connaissent la voix de Philippe Duport, journaliste, créateur et animateur de la chronique « C’est mon boulot ». Les autres devraient le découvrir tant son savoir faire et son talent d’interviewer sont reconnus.
Journaliste issu du Celsa, où il enseigne aujourd’hui, et titulaire d’une maîtrise de droit international public à Panthéon-Sorbonne, Philippe Duport a été rédacteur en chef adjoint au Parisien et à Courrier Cadres. Il a collaboré à Paris Match, Management, Libération, VSD, Ca m’intéresse...
Egalement grand reporter, il explore depuis longtemps le thème du travail à travers le monde. Philippe Duport anime donc aujourd’hui la chronique radiophonique « C’est mon boulot », seul rendez-vous quotidien sur le travail dans un média généraliste par laquelle il rend compte des préoccupations des gens au travail.

Il vient d’animer au théâtre du Rond Point la journée consacrée à rendre compte du formidable travail de sa station sur notre rapport…au travail. Pour toutes ces raisons, il était normal que nos vies se rapprochent et le Jury l’attend avec impatience…

Et pour ceux qui ne l’ont jamais écouté, allez vite sur France Info…

Profession ? Douanier ! » C’est la réponse que fait Hervé chaque fois qu’on lui pose la question.

La plupart de ses collègues préfèrent répondre « fonctionnaire », lui, non. Il assume fièrement sa condition de « gabelou ». ll nous embarque sur le terrain, dans le quotidien des douaniers.

Aux frontières, sur les sites portuaires, dans les gares, les aéroports… la douane est partout. Contrôles des véhicules, fouilles, inspections, saisies, etc.

Être douanier, c’est avant tout une question de flair, d’intuition, et d’expérience. Les douaniers sont également les garants de la propriété intellectuelle et du patrimoine national : les coulisses d’un métier difficile, souvent stigmatisé dans notre société.

Que savons-nous vraiment de la prison ?

Pour voir par lui-même ce qui se passe dans ce monde clos, ce jeune journaliste a passé le concours de gardien de prison et est devenu, l’espace de quelques mois, un « infiltré ». On découvre avec lui, en partageant son inquiétude, son étonnement et souvent sa colère, le désespoir et la folie, la roublardise de tous, le poids de l’enfermement. Au fil des jours, toutes les certitudes du journaliste vacillent : comment rester juste ?

Comment œuvrer à la réinsertion quand on doit exercer un métier épuisant dans des conditions si difficiles ? De cette expérience hors du commun est né un récit bouleversant, d’une force rare. Arthur Frayer est diplômé de l’école de journalisme de Strasbourg.

Au début des années 1980, le sociologue Michel Pialoux rencontre Christian Corouge, ouvrier et syndicaliste chez Peugeot-Sochaux. Ils entament un long dialogue sur le travail à la chaîne, l’entraide dans les ateliers et la vie quotidienne des familles ouvrières.


À partir de l’histoire singulière d’un ouvrier, devenu porte-parole de son atelier sans jamais le quitter, sont abordées les difficultés de la constitution d’une résistance syndicale.

Des salariés victimes et bourreaux à la fois ? Ainsi parle, sans langue de bois, François Chérèque, le patron de la CFDT qui s'est imposé depuis une dizaine d'années par sa lucidité et son pragmatisme dans l'action.

L'auteur, au fil des rencontres liées à sa fonction, nous raconte la vogue d'une certaine forme de management par le stress, contre-productif pour l'entreprise elle-même. Il recueille la parole de ceux qui peinent à la prendre dans leur vie professionnelle et nous décrit les pathologies modernes du monde du travail à l‘ouvre dans le secteur privé comme dans l'administration.

François Chérèque nous exhorte à dépasser désormais les clivages archaïques pour réconcilier, en ces temps de mondialisation accélérée, travail et performance. Un regard à la fois moderne et généreux sur notre société.

« Il était évident pour le Groupe ALPHA de s’impliquer auprès du Toit Citoyen et d’investir un si beau projet. Le Prix du meilleur ouvrage sur le monde du travail est une riche idée. Non seulement en raison de la thématique qu’il aborde, mais également par l’originalité de son organisation et de sa présentation.

Depuis plus de 25 ans, les femmes et les hommes qui ont constitué et qui constituent le Groupe ALPHA ont travaillé ensemble pour que le monde du travail évolue vers plus d’équilibres entre les acteurs de l’entreprise, qu’il s’agisse d’encourager le dialogue social, d’ouvrir de nouvelles perspectives d’emploi et de formation, de préserver les conditions de travail pour améliorer la santé des salariés ou encore de mieux sécuriser les parcours professionnels des salariés.

Participer aujourd’hui à la vie d’un prix littéraire, comme celui du Toit citoyen, nous paraît poursuivre et amplifier l’action que nous avons toujours menée et donne un écho à notre philosophie et notre ligne de conduite : l’engagement au service du travail et de l’emploi. »

Pierre Ferracci, Président