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Découvrez le clip de la Remise du Prix du Meilleur Ouvrage sur le Monde du Travail, édition 2012, réalisé par nos amis de Chance Productions !
Rédigé par Le Toit Citoyen le Vendredi 8 Juin 2012 à 14:32
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Le 28 février dernier, nous avions choisi le Procope pour le déjeuner du Jury. Parce qu’il abrite beaucoup de délibérations de prix littéraires et que nous avions décidé d’entrer dans la cour des grands en suivant des traces illustres… Et puis parce que le Procope est le plus vieux restaurant de Paris. S’asseoir à la table où se sont installés des personnages historiques, les plus grands auteurs français, les philosophes les plus célèbres, les politiques d’un autre temps, ça donne des ailes…
Le Procope, fondé en 1686 par l’italien Francesco Procopio Dei Coltelli est une institution... Débiteur de café et de spiritueux à l’origine, transformé depuis en restaurant prestigieux, il est toujours aussi prisé par de nombreuses célébrités et personnalités du monde politique, littéraire ou artistique.
Il est ainsi devenu un restaurant réputé du 6ième arrondissement, rue de l’Ancienne Comédie, à deux pas du boulevard St Germain. Les éléments de décoration sont des vestiges du 17ème et du 18ème siècle comme le bicorne de Napoléon ayant servi au règlement de ses dettes, des diplômes d’époque, des traités… L’ambiance cosy du Procope fut notamment appréciée par de nombreuses célébrités et personnalités. Danton, Robespierre, Voltaire, Diderot ou Rousseau avaient leurs habitudes dans l’établissement…
Le plus vieux café de Paris est devenu aujourd’hui le lieu de rendez-vous des Arts et des Lettres, où se déguste une cuisine française traditionnelle et surprenante en terme de rapport qualité-prix. Avant de décider d’y réserver un salon pour notre Prix, je tendais le dos en imaginant l’adition finale mais telle ne fut pas notre surprise de découvrir une gamme de prix « pas plus chère qu’ailleurs » comme dirait un provincial en quête d’émotions parisiennes…
Même pour les parisiens qui composent en majorité notre jury, la surprise fut à la hauteur de la qualité des débats. Autant la décision fut sans équivoque pour la catégorie « Salariés », autant elle fut animée, voire acharnée pour la catégorie « Experts ». Un second tour passionné vit de nombreux jurés monter au créneau pour défendre leur choix. L’un d’entre eux démissionna à l’annonce des résultats au grand regret du président Jean Auroux. Un vent unanime de tolérance et de sagesse balaya alors le salon Marat où nous étions installés !
Nous avions évité le bain de…sans avis, et chaque juré pouvait repartir avec l’impression du devoir accompli en ayant participé à un débat hautement démocratique ! La satisfaction était visible sur tous les visages. La discussion continua pour les moins pressés…
Chacun y allait de son couplet pour continuer à développer ses arguments exprimés lors du dernier tour de table consacré aux critiques et aux suggestions destinées à améliorer le Prix, que ce soit par exemple les sélections tout au long de l’année ou la nomination finale des ouvrages retenus…
L’an passé à la même époque, ce tour de table avait été unanime, entre autres, pour ne plus faire deux déjeuners, un par catégorie, mais de rassembler tous les jurés autour de la même table. Nous venions d’en vivre la réalisation et le sentiment de plaisir partagé attestait de la bonne santé de notre organisation !
Un seul regret nous laissait tristes sur le trottoir du Procope. Le temps était trop vite passé. Comme depuis 1686 !
Le Procope, fondé en 1686 par l’italien Francesco Procopio Dei Coltelli est une institution... Débiteur de café et de spiritueux à l’origine, transformé depuis en restaurant prestigieux, il est toujours aussi prisé par de nombreuses célébrités et personnalités du monde politique, littéraire ou artistique.
Il est ainsi devenu un restaurant réputé du 6ième arrondissement, rue de l’Ancienne Comédie, à deux pas du boulevard St Germain. Les éléments de décoration sont des vestiges du 17ème et du 18ème siècle comme le bicorne de Napoléon ayant servi au règlement de ses dettes, des diplômes d’époque, des traités… L’ambiance cosy du Procope fut notamment appréciée par de nombreuses célébrités et personnalités. Danton, Robespierre, Voltaire, Diderot ou Rousseau avaient leurs habitudes dans l’établissement…
Le plus vieux café de Paris est devenu aujourd’hui le lieu de rendez-vous des Arts et des Lettres, où se déguste une cuisine française traditionnelle et surprenante en terme de rapport qualité-prix. Avant de décider d’y réserver un salon pour notre Prix, je tendais le dos en imaginant l’adition finale mais telle ne fut pas notre surprise de découvrir une gamme de prix « pas plus chère qu’ailleurs » comme dirait un provincial en quête d’émotions parisiennes…
Même pour les parisiens qui composent en majorité notre jury, la surprise fut à la hauteur de la qualité des débats. Autant la décision fut sans équivoque pour la catégorie « Salariés », autant elle fut animée, voire acharnée pour la catégorie « Experts ». Un second tour passionné vit de nombreux jurés monter au créneau pour défendre leur choix. L’un d’entre eux démissionna à l’annonce des résultats au grand regret du président Jean Auroux. Un vent unanime de tolérance et de sagesse balaya alors le salon Marat où nous étions installés !
Nous avions évité le bain de…sans avis, et chaque juré pouvait repartir avec l’impression du devoir accompli en ayant participé à un débat hautement démocratique ! La satisfaction était visible sur tous les visages. La discussion continua pour les moins pressés…
Chacun y allait de son couplet pour continuer à développer ses arguments exprimés lors du dernier tour de table consacré aux critiques et aux suggestions destinées à améliorer le Prix, que ce soit par exemple les sélections tout au long de l’année ou la nomination finale des ouvrages retenus…
L’an passé à la même époque, ce tour de table avait été unanime, entre autres, pour ne plus faire deux déjeuners, un par catégorie, mais de rassembler tous les jurés autour de la même table. Nous venions d’en vivre la réalisation et le sentiment de plaisir partagé attestait de la bonne santé de notre organisation !
Un seul regret nous laissait tristes sur le trottoir du Procope. Le temps était trop vite passé. Comme depuis 1686 !
Quelques photos de la remise des Prix !
Ci-dessous : Camille Dupuy Olleon venue recevoir le Prix au nom de son père, François Dupuy, pour Lost in Management avec Jean Auroux, ancien ministre du Travail et président des deux jurys, Patrick Gobert, directeur du Toit Citoyen et Pierre Ferracci, président du Groupe Alpha et parrain du Prix.
Ci-dessous : Arthur Frayer, récompensé pour Dans la peau d'un maton, avec Ylljet Alyçka, ambassadeur d'Albanie en France, ami du Toit Citoyen et Patrick Gobert, directeur du club.
Arthur Frayer, récompensé pour Dans la peau d'un maton, avec Jean Auroux, Ylljet Alyçka, et Patrick Gobert.
Les lauréats et les jurys.
Ci-dessous : Jean Auroux, président des deux jurys, Pierre Ferracci, président du Groupe Alpha et parrain du Prix, Marie Pezé, psychanalyste, spécialiste de la souffrace au travail et Bernard Vivier, directeur de l'Institut Supérieur du Travail.
Les lauréats !
Retrouvez l'interview de François Dupuy, l'un des deux lauréats du Prix, interviewé par Philippe Duport pour sa chronique "C'est mon boulot" sur France Info, quelques heures après la cérémonie !
Les lauréats de la deuxième édition du Prix du Meilleur Ouvrage sur le Monde du Travail sont maintenant connus !
Après un déjeuner de délibérations des deux jurys riches en arguments et en rebondissements, chaque catégorie a son vainqueur.
Ouvrage écrit par un expert
C’est François Dupuy pour son livre Lost in management : La vie quotidienne des entreprises au XXIe siècle paru au Seuil qui succède à Yves Clos. Sociologue, enseignant à l’INSEAD, il interroge dans cet ouvrage les rapports d’autorité et de pouvoir au sein de l’entreprise, et explore des pistes pour un management différent.
Ouvrage écrit par un salarié
Le livre d’Arthur Frayer, Dans la peau d’un maton, paru chez Fayard, a remporté les suffrages du jury d’élus de CE. Ce jeune journaliste a passé le concours de gardien de prison, métier qu’il a exercé quelques mois afin de découvrir ce qu’on ne voit pas, derrière les murs des prisons.
La remise du Prix s’est déroulée mercredi 7 mars, sur le salon des Petits CE de Paris, sous la présidence de Jean Auroux.
Retrouvez dans les jours à venir le récit de la cérémonie sur le blog dédié du Prix : www.toitcitoyen.com/mondedutravail:// www.toitcitoyen.com/mondedutravail et très prochainement, les deux lauréats invités en dédicace pendant les Journées Citoyennes !
Après un déjeuner de délibérations des deux jurys riches en arguments et en rebondissements, chaque catégorie a son vainqueur.
Ouvrage écrit par un expert
C’est François Dupuy pour son livre Lost in management : La vie quotidienne des entreprises au XXIe siècle paru au Seuil qui succède à Yves Clos. Sociologue, enseignant à l’INSEAD, il interroge dans cet ouvrage les rapports d’autorité et de pouvoir au sein de l’entreprise, et explore des pistes pour un management différent.
Ouvrage écrit par un salarié
Le livre d’Arthur Frayer, Dans la peau d’un maton, paru chez Fayard, a remporté les suffrages du jury d’élus de CE. Ce jeune journaliste a passé le concours de gardien de prison, métier qu’il a exercé quelques mois afin de découvrir ce qu’on ne voit pas, derrière les murs des prisons.
La remise du Prix s’est déroulée mercredi 7 mars, sur le salon des Petits CE de Paris, sous la présidence de Jean Auroux.
Retrouvez dans les jours à venir le récit de la cérémonie sur le blog dédié du Prix : www.toitcitoyen.com/mondedutravail:// www.toitcitoyen.com/mondedutravail et très prochainement, les deux lauréats invités en dédicace pendant les Journées Citoyennes !
Les délibérations ont eu lieu hier, au Procope.
Les résultats restent top secret jusqu'à la remise du Prix (invitation en pièce jointe)...
Pour vous donner envie, mais pas d'indices, quelques images !
Les résultats restent top secret jusqu'à la remise du Prix (invitation en pièce jointe)...
Pour vous donner envie, mais pas d'indices, quelques images !
Rendez-vous le 7 mars à 11h30 sur le Salon des Petits CE* pour connaître le nom des deux lauréats 2012 !
(Merci de confirmer votre présence par mail ou par téléphone au 01 41 97 84 92)
*Espace Champerret
Hall A
Rue Jacques Ibert
75017 PARIS
METRO :
Ligne 3, stations Porte de Champerret ou Louise Michel
RER :
Ligne C, station Péreire
(Merci de confirmer votre présence par mail ou par téléphone au 01 41 97 84 92)
*Espace Champerret
Hall A
Rue Jacques Ibert
75017 PARIS
METRO :
Ligne 3, stations Porte de Champerret ou Louise Michel
RER :
Ligne C, station Péreire